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Transition écologique et citoyenne... Dossier

« N’attendons pas d’être incapable d’autre chose qu’une pseudo-reconversion dans le même taf, mais repeint en vert. N’attendons pas le 12e rapport du GIEC »
Huit jeunes ingénieur.es d’AgroParisTech ont appelé leurs camarades de promotion à déserter de leurs « jobs destructeurs » et à ouvrir « d’autres voies », lors de leur cérémonie de remise de diplôme, le 30 avril 2022.
"Nous ne croyons pas que nous avons besoin de « toutes les agricultures ». Nous voyons plutôt que l’agro-industrie mène une guerre au vivant et à la paysannerie partout sur terre. Nous ne voyons pas les sciences et les techniques comme neutres et apolitiques. Nous pensons que l’innovation technologique et les start-up ne sauveront rien d’autre que le capitalisme. Nous ne croyons ni au développement durable, ni à la croissance verte, et pas plus à « la transition écologique », ..."
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"Nous refusons de servir ce système"

Une sobriété urgente.
Sur le plan économique et technique, le réalisme de cette perspective est bien documenté. L’association d’experts indépendants Négawatt et l’Agence de la transition énergétique (Ademe) ont montré dans leurs études de scénarisation qu’un avenir fondé sur une consommation d’énergie bien moins grande qu’aujourd’hui et sur les énergies renouvelables était possible et pertinent. RTE est venu conforter cette approche dans son rapport de février 2022, en soulignant que « les actions de maîtrise de la demande [...] constituent donc, au niveau du système énergétique, un facteur important de réduction des coûts ». Lire plus sur Reporterre.

Transition agricole pour mieux encaisser le réchauffement climatique.
"... En France la principale source de production de gaz à effet de serre, c’est le protoxyde d’azote (N20). Libéré quand on épand des engrais azotés de synthèse (dont notre pays fait grand usage), il est presque 300 fois plus réchauffant que le CO2. C’est très grave, et totalement ignoré."
" ... Notre agriculture industrielle est très destructrice : elle détruit la biodiversité mais aussi l’humus de nos sols. Elle consomme du carburant, elle use les tracteurs et elle est « suicidogène » pour nos agriculteurs. De plus, elle n’est pas du tout compétitive sur un plan monétaire. La filière des betteraves à sucre destinées à faire de l’éthanol ne tient que parce qu’elle est subventionnée." Lire l’article sur Basta Media.

Quelle transition énergétique ?
Et si l’enjeu politique était d’abord celui des économies d’énergie ?
Lire les dossiers sur REPORTERRE : Énergie, l’« écart massif » entre les promesses et les actes de la France
Les scénarios pour une neutralité carbone en 2050.

Formation gratuite à la transition écologique. Inventer un monde soutenable nécessite des connaissances et des compétences bien précises qui ne sont pas encore enseignées. Le système éducatif nous prépare actuellement à un monde qui n’existera de toute façon plus d’ici quelques années. Et le problème est le même dans nos entreprises. Si elles veulent continuer à exister, il faut réinventer l’entreprise, la rendre contributive. Parce qu’il n’y a pas d’entreprise qui gagne dans un monde qui perd !
Que vous soyez étudiants ou en entreprise, ce MOOC https://www.cddd.fr/mooc-comprendre... est fait pour vous ! Il est accessible gratuitement en français, ...

Le ménage zéro déchet avec une pastille multi-usages à diluer. Une innovation 100 % écologique : la pastille multi-usages à dissoudre dans l’eau, sans emballage plastique ! Un produit 150 fois moins lourd qu’un nettoyant classique, qui génère 90% d’impact carbone en moins ! Certifié Ecocert Ecodétergent, fabriqué en France.
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"Le virus va se terminer, mais si une partie de la planète devient inhabitable, il n’y aura plus rien à faire"
Cyril Dion, garant de la Convention Citoyenne pour le Climat, attend des actes. Et propose de signer la pétition.
"Ce que j’ai dit à Emmanuel Macron quand je l’ai rencontré, c’est qu’il y avait des mesures à prendre contre le changement climatique qui sont impopulaires, difficiles. Et ça fait 40 ans que les gouvernements ne les prennent pas. Je lui disais que comme il ne le ferait pas, il serait judicieux de passer par des mécanismes de démocratie collaborative, avec des citoyens, pour arriver à des mesures applicables pour eux-mêmes et qui seraient socialement justes, et que ces décisions aillent directement au Parlement. Sinon, on est dans la tambouille habituelle où chacun défend son bout de gras. Et on finit par être sur le plus petit dénominateur commun, avec des décisions qui ne sont pas assez ambitieuses… Alors que les scientifiques nous disent qu’on va vers une planète inhabitable !"
Lire plus sur Reporterre.

" Je suis passée d’une écologie des petits gestes à une écologie qui remet en question le système "
"Aujourd’hui, l’écologie, ce n’est plus la transition, c’est la résilience : savoir comment accompagner les bouleversements qui vont arriver. C’est sûrement une approche un peu générationnelle de l’écologie : j’ai grandi avec la génération du « Notre maison brûle et on regarde ailleurs », avec le Grenelle de l’environnement et l’Accord de Paris, autant d’alertes croissantes face à l’inaction politique. Je suis habitée par le sentiment d’urgence." Léonore Moncond’huy.
Article du 03/11/2020 sur Basta.

Et maintenant on fait quoi ?

Une epoque formidable. La Tribune a organisé les 12 et 13 octobre prochains la 5e édition de son Forum au Théâtre des Célestins de Lyon. Une édition toute entière tournée vers une question : Maintenant, on fait quoi ?
Du sommet de l’Etat aux consciences des citoyens, beaucoup a été dit, clamé, espéré, et même juré depuis le printemps. Six mois plus tard, qu’en sera-t-il de ce « monde d’après », tour à tour espéré et craint, utopique et cardinal ?
Economie, travail, entreprise, écologie, sciences, éthique, démocratie, création : la santé du monde et la santé de l’humanité sont-elles sur le bon chemin ?

Illustration sonore : Le cri d’alarme (octobre 2020) d’Aurélien Barrau.

Passer à l’action (simplement). Urgence écologique, crise du coronavirus, citoyenneté… Il est temps vous donne la parole et permet à chacun de s’exprimer et de se positionner face aux gigantesques défis à venir. Top 10 des actions écolo.
Les résultats sont accessibles en temps réel, actualisés toutes les heures et permettent à chacun de se situer par rapport à la masse des répondants.
Cinq thématiques sont abordées : le regard sur le passé et l’héritage ; la vision du monde tel qu’il est aujourd’hui ; quels chemins vers quelles transitions ; la projection dans un monde futur ; les comportements actuels versus les valeurs.
Video : On est prêt.

Les petits gestes ...

"Les petits gestes et les changements de comportements individuels sont indispensables mais ce n’est pas suffisant..."
"L’empreinte carbone moyenne d’un Français est d’environ 11 tonnes par an ; il faudrait être à 2 tonnes par an d’ici 2050. Le chemin est énorme et je pense qu’on ne prend pas bien la mesure de ce qu’il faut changer." (Alexia Soyeux, Carbone 4). Extrait : Débat de midi - France Inter.

Convention citoyenne : Cyril Dion : "Si on n’anticipe pas la crise écologique, nous serons confrontés à des chocs violents. Il est l’un des « garants » de la Convention citoyenne pour le climat et rapporte les interrogations des 150 participants à la Convention : "Alors qu’il y a une crise sanitaire extrêmement grave qui va affecter l’économie, alors que le gouvernement est en train de préparer un plan de relance et que, si l’on se réfère au passé, celui-ci a toutes les chances de laisser de côté la question climatique et écologique, il leur a semblé indispensable d’alimenter sa réflexion. « Lesquelles de nos propositions sont bonnes pour le climat, créatrices d’emplois et ayant un impact bénéfique sur la santé ?"

Ecocide planétaire : comment en est-on arrivé là et que faire pour s’en sortir ? Plus sur MrMondialisation.

D’après Sébastien Bohler, le combat « entre le cortex et le striatum explique que nous n’arrivions pas à nous projeter à long terme pour limiter le réchauffement climatique et que nous préférons consommer là, tout de suite, maintenant. » Voir la video.

L’année 2020 commence mal

"... Les feux d’Amazonie et d’Australie ? trop lointains. Les inondations et les tempêtes ? Pas encore assez spectaculaires. Les crises financières ? Rattrapées in extremis. Les mouvements sociaux massifs ? Pas assez organisés pour renverser les gouvernements. La mort du vivant ? trop lente à l’échelle des vies humaines. Il fallait quelque chose qui aille plus loin qu’un émoi médiatique éphémère ou le blocage temporaire d’un pays. Qui nous tétanise. Quelle trouvaille ! Un ouragan microscopique qui déferle sur nous. Qui paralyse d’un coup tout ce qu’on croyait voué à poursuivre sa cadence inexorable. Un fautif sans visage, qui révèle toutes les failles de ce monde que nous avons créé." Extrait : Lettre à la crise (sanitaire) : Covid 19, l’ultime leçon ? Sarah Roubato

Et aussi ce qui précipite l’effondrement : Le projet BRI, les nouvelles routes de la soie, Belt and Road Initiative, véritables artères de la mondialisation, pour faciliter et développer le commerce mondial. Afin d’assurer son hégémonie commerciale et fluidifier les échanges de marchandises à l’échelle internationale, la Chine multiplie les acquisitions et les chantiers maritimes et terrestres pharaoniques, au mépris des conséquences désastreuses pour l’environnement qu’ils induisent. Lire plus.

Transition écologique

« L’état de l’environnement en France », établi tous les quatre ans, vient d’être publié par le ministère de la Transition écologique. Le bilan est très mauvais : tant pour les émissions de gaz à effet de serre que pour l’artificialisation des sols ou la biodiversité, la France détruit lourdement l’environnement.
Publié le 24 octobre 2019 : Rapport 2019 « L’environnement en France ».

Transition mode d’emploi : créer un groupe sur son territoire. Les conseils de Grégory Derville à écouter sur La Terre au Carré.

En terme de consommation : En France 56 % de ses émissions de gaz à effet de serre de 2017 provenaient de l’importation de biens et de services. « On n’a pas suffisamment conscience de l’empreinte de cette consommation. Pour fabriquer un téléphone portable de 120 grammes, il faut mobiliser 70 kilos de matières, dont 70 matériaux différents. Une voiture neuve pèse sept fois son poids en matériaux nécessaires à sa construction ! En 2016, l’empreinte matière de la France s’établissait ainsi à 846 millions de tonnes. »

Le Pacte pour la Transition vise à proposer 32 mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques et plus justes. Ces mesures ont été rédigées par une cinquantaine d’organisations, une large consultation citoyenne et un comité d’expert·es. Les citoyen.e.s pourront ensuite suivre et accompagner les municipalités dans la mise en œuvre des engagements pris. Lire plus sur la page : Pacte pour la transition.

Au niveau local : rencontres et actions !

L’existence d’un groupe local (Gap 05000) "Pacte pour la Transition" : S’engager > s’inscrire au groupe local
Et sur facebook > ICI

Le Pacte pour la Transition est un outil visant à favoriser et organiser la participation citoyenne pour permettre le changement dans toutes les communes, en encourageant un dialogue entre citoyen.ne.s et élu.e.s dans le cadre des campagnes pour les Municipales de 2020.

La Fête des Possibles 2019 a pour objectif de rendre visibles toutes les initiatives citoyennes qui construisent une société plus durable, plus humaine et plus solidaire, et d’inviter les citoyennes et citoyens à agir, en allant à la découverte des initiatives près de chez eux. Lire plus sur la page : Fête des possibles.

Un groupe de développement écologique se crée aussi à l’initiative de l’association Idées de Demain. Toutes les infos sur les thématiques
et dates de réunions sont sur cette page.

Conseil de lecture : Réussir la transition écologique, Grégory Derville, voir plus.