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Déréglement climatique : Qu’est-ce que j’peux faire ? J’sais pas quoi faire.

Maintenant que le dérèglement climatique semble une évidence la question se pose : Qu’est-ce que nous pouvons faire ?

Cette page sera alimentée au fil du temps et des expériences collectives que l’association pourra mettre en évidence.

A titre individuel agir parait difficile.

Pourtant nos "Intentions" proposent :
"Pour que le changement se produise ce sont nos actions individuelles qui parviendront à modifier notre environnement, social et écologique, pour le bien de tous."

Bien sûr nous pouvons agir sans attendre des Lois, des interdictions, des contraintes. Nous sommes déjà "bio", "écolo", nous pensons être vertueux. C’est bien. Mais nous pouvons faire encore mieux.

Il faut changer de comportement, d’habitudes.

La consommation, le confort, la disponibilité des services, la possibilité de ne pas trouver de limite à notre quête de bien être, ... Nous vivons dans cette perspective entretenue par le mythe d’une croissance infinie et d’un marketing toujours plus incidieux et performant.

Mais si nous ne faisons rien les conditions de notre vie sur Terre risquent de se compliquer durablement avec de violentes convultions. Les gestes appris depuis longtemps sont nécessaires et obligatoires : économiser l’eau, trier ses déchets, mais nous devons maintenant faire plus.

AGIR : comment ? Pourquoi ?

Alimentation : Manger moins et mieux. C’est simple. Acheter sur les marchés de plein vent à des producteurs locaux. Eviter le "moins cher".
réduire la consommation de viande et de produits transformés par l’industrie, consommer plus de légumes et respecter la saisonnalité... Privilégier la pêche durable

Biodiversité : Il faut la protéger. Ne pas polluer les sols, l’air, l’eau, ... Ne pas tuer les insectes, attirer les oiseaux, hérissons, ... Et refuser toute utilisation de produits chimiques et/ou toxiques dans la maison, le jardin.

Consommation : Réduire (ou arréter) les achats compusifs inutiles. C’est un acte citoyen. Eviter d’acheter les objets inutiles dont on oublie l’existence au bout de quelques mois. Il est possible d’emprunter, ou de louer, pour des usages ponctuels de l’outillage, véhicules, ... plutôt que de les acheter. Mutualiser nos possessions par l’échange, le troc, le prêt, le recyclage, ... sont d’excellents moyens de limiter notre consommation.
Ces changements permettent de réduire les dépenses. Une vie ou l’on consomme moins est une vie plus riche. Ce comportement favorise la réflexion sur nos modes de consommation et nous permet de nous recentrer sur l’essentiel.

Eau : L’eau est une ressource élémentaire à l’équilibre de la planète. Il faut l’économiser pour éviter que les pénuries ne soient dommageables aux écosystèmes et aux générations futures. Recycler l’eau de pluie, fermer les robinets, privilégier les douches au bain.
> L’eau ressource rare.

Empreinte écologique : Plusieurs petits gestes du quoditien peuvent réduire notre empreinte écologique : consommer local, des produits de saison, manger moins de viande, se déplacer à pied ou en vélo, éviter les voyages en avion, ... Ne pas acheter de produits rares ou protégés, ...
> Réduire l’empreinte écologique.

Energie : nous consommons de l’énergie dans tous nos gestes du quotidien. Tous les appareils de la cuisine au bureau sont alimentés par de l’électricité. Téléphones, ordinateurs, écrans de toutes tailles sont énergivores. Il faut être conscient de l’impact de notre utilisation des moyens de communication modernes qui sont très énergivores.
> Impact environnemental du numérique.

Jardinage : Cette activité a deux avantages elle nourrit sainement et permet de faire sans contrainte une activité physique.
Le jardinage est de plus en plus pratiquée pour produire et consommer des légumes naturels (et bons). Jardiner au naturel c’est cultiver son potager sans produits de synthèse (pesticides, engrais chimiques) et en s’aidant des processus que l’on retrouve dans la nature. C’est bon pour le jardinier et pour la planète.
> Jardinier en bonne santé

Partager (les bonnes pratiques) : Adopter les bons gestes pour un développement durable est vertueux. Transmettre ces bonnes pratiques dans son entourage, et au delà dans des groupes sociaux c’est bien mieux. Pour que ces petits gestes individuels aient un sens il faut qu’ils soient nombreux.

Transports : C’est par lui que tout (ou presque) est arrivé. Les voitures, les avions, les bateaux, ... Tout ce qui est propulsé avec des extraits du pétrole produit quantité de polluants. Il y a une ou plusieurs voitures par foyer, les voyages en avion sont toujours moins chers et les promesses de belles croisières dans des villes flottantes se multiplient à des prix attractifs.
Les bonne pratiques seraient de marcher à pied, de faire du vélo, de prendre le bus ou le train, pratiquer le co-voiturage, et arrêter de réver à tous ces déplacements inutiles qui encombrent et polluent la planète.

« A l’avenir, la voiture, électrique ou non, devra être mieux adaptée à l’usage. Ce que permettent les nouveaux services de location, de partage ou de covoiturage. Cela aussi, c’est plus écologique. » (Maxime Pasquier, Ademe).