Le changement climatique menace de bouleverser nos habitudes alimentaires en modifiant les conditions de production agricole, en diminuant la disponibilité des ressources en eau ou encore en dégradant les sols.
Salades, choux, tomates ou aubergines sont de plus en plus difficiles à produire en raison des fortes chaleurs, du manque d’eau. D’autres migrent : Les aubergines poussent maintenant mieux au-dessus de la Loire que dans le sud.
Des fruits plus rares : Selon une étude d’AXA Climate de mars 2023 pour la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF), le dérèglement climatique aura des conséquences importantes sur le cycle de croissance des fruits en France au cours des prochaines décennies. « En 2030, 45 % des zones de production étudiées seront considérées comme à risque extrême de perte de rendement ou élevé, contre 22 % aujourd’hui. Ce risque sera très variable d’un fruit à l’autre et d’un département à l’autre : il pourra atteindre 60 % pour les abricots (contre 28 % aujourd’hui). En cause, principalement, le gel, la sécheresse et les vagues de chaleur, dont le nombre pourrait être multiplié par quatre au cours des prochaines années »
Une assiette qui pèse lourd.
L’alimentation représente 22 % de l’empreinte carbone de notre consommation totale, elle est le troisième poste le plus émetteur de gaz à effet de serre, après le transport (30 %) et le logement (23 %) indique le commissariat général au développement durable. La consommation de viande est particulièrement polluante. Pour atténuer ces impacts, des actions coordonnées sont nécessaires, incluant des pratiques agricoles durables, la conservation des ressources en eau, la protection de la biodiversité et l’adaptation de nos habitudes alimentaires.
Extrait de CLCV.
L’ONU et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ont dévoilé, fin mars 2024, qu’un milliard de repas étaient gâchés chaque jour dans le monde en 2022 et précise que le montant réel du gaspillage pourrait être encore "bien plus élevé".
En réaction : Richard Swannell, le PDG de l’ONG WRAP déclare : « C’est tout simplement ahurissant », tonne-t-il. Et d’ajouter pour contextualiser ce chiffre : "On pourrait nourrir toutes les personnes qui souffrent de la faim dans le monde " elles sont environ 800 millions " avec un repas par jour, juste avec la nourriture qui est gaspillée". Si "les ménages apparaissent en tête avec 60 % du gâchis mondial, Richard Swannell, répond que certains ménages évaluent mal leurs besoins, achètent plus que de raison et ne finissent pas leurs restes.
Les services de restauration et les points de vente alimentaires ont aussi une part de responsabilité. "Plus on cherche de gaspillage alimentaire et plus on en trouve", résume Clementine O’Connor, du PNUE, avec un total à 1 000 milliards de dollars par an jetés à la poubelle inutilement.
"C’est plus rapide et plus facile (de jeter la nourriture, ndlr) parce que les taxes sur les déchets sont nulles ou très basses", rappelle ainsi Clementine O’Connor. Elle, et l’ensemble du PNUE dénoncent alors un véritable "échec environnemental".
Lire plus sur le rapport du 27 mars.
Extrait CLCV : "Pour empêcher qu’il devienne obligatoire en Europe de nombreux lobbys tentent de dénaturer le Nutri-Score.
Ces arguments, qui sont portés par les lobbys industriels et parfois repris par des personnalités politiques locales, ont un objectif clair : décrédibiliser le Nutri-Score et empêcher qu’il devienne obligatoire dans l’Union européenne. La CLCV soutient le Nutri-Score dont l’efficacité pour aider les consommateurs à faire des choix plus sains a été prouvée par de nombreuses études scientifiques."
Liste des fake news relevées par la CLCV : > ICI.
Utiliser certains ustensiles de cuisine abîmés, ne pas cuire suffisamment sa viande ou au contraire trop cuire ses pâtes sont autant d’erreurs qui peuvent avoir une incidence sur la qualité de vos repas et sur votre santé...
Lire plus : casserole abimée/cuire trop peu la viande/trop cuire les pâtes/... sur CLCV.
Alors que la conscience environnementale devrait guider de plus en plus nos choix, l’inflation contraint notre pouvoir d’achat et les maladies chroniques explosent. L’arbitrage est difficile entre les besoins, les envies, les moyens financiers et notre souhait de faire bien.
Nous le savons il est urgent de pratiquer une alimentation saine et équilibrée qui soit respectueuse de l’environnement, des producteurs et bonne pour notre santé.
Il est possible de classer les habitudes alimentaires dans des catégories :
Flexitarien (crétois) ; Végétarien ; Végan ; Hyperprotéiné (paléo) ; Hyperlipidique (cétogène) ; Hypolucidique (low carb) ces trois dernières catégories de pratiques alimentaires devant être pratiquées sous avis médical.
Dans tous les cas ce sont nos achats qui importent pour l’impact écologique.
A l’évidence privilégier, toujours, des produits locaux (ou de circuits courts) et de saison. C’est la garanti, de consommer des fruits et légumes de bonne qualité, mûrs, riches de micronutriments.
Il faut être conscient que les pratiques agricoles intenses, même en Bio, ont considérablement dégradé la qualité nutritionnelle des fruits et légumes : "En 60 ans ils ont perdu 16% de leur calcium, 27% de vitamine C, 48% de fer" selon l’Anses.
L’exemple flexitarien du WWF.
Les agrumes :
- Clémentine (et mandarine) : elle contient de la vitamine C qui renforce le système immunitaire, elle fournit du potassium, du calcium, du magnésium et une bonne dose de fibres.
- Orange : riche en vitamine C et grâce à ses fibres, l’orange favorise le transit intestinal. L’orange est une source importante d’antioxydants.
L’avocat : riche en nutriment, ces fruits sont une excellente source de vitamines B9, E et K, essentielles pour lutter contre le stress et la fatigue en hiver. Plus avec le livret "avocats de Mix’Agrumes.
La pomme : riche en vitamines C et B9, en fibres et en minéraux, elle renforce le système immunitaire. Elle contient de la quercétine, un antioxydant puissant, qui aide à combattre les radicaux libres.
Le kiwi : il regorge de nutriments essentiels : vitamine C ; vitamine E ; fibres : potassium et stimule le système immunitaire.
La banane : la tryptophane contenu dans la banane, acide aminé converti en sérotonine par le cerveau, agit comme un élément régulateur de l’humeur. La banane est une source exceptionnelle de vitamines B et C, de magnésium et de potassium.
Les noix : riche en acides gras polyinsaturés, principalement sous forme d’oméga-3 la noix est un apport de lipides important +/- 67gr/100gr. Elle contient aussi du manganèse, phosphore, magnésium, fer, vitamines B1, B6, etc.
Liste non exhaustive. Pour en savoir plus voir la page de Santé magazine.
Manger des produits de saison c’est profiter de tous les bienfaits nutritionnels des fruits et légumes.
C’est l’occasion d’apprécier le goût des produits achetés localement qui seront à parfaite maturité sans comparaison avce les fruits et légumes qui arrivent à maturité pendant le transport. Si la saisonnalité respecte les cycles de la nature, c’est aussi une bonne façon de varier son alimentation et de découvrir de nouvelles saveurs.
C’est bon pour la santé : Les fruits et légumes de saison sont plus riches en nutriments, ils ont pour avantage d’être cultivés dans des conditions climatiques qui sont optimales pour favoriser leur qualité nutritionnelle.
Ceux cultivés localement sont cueillis à maturité. Ce qui garanti leur teneur en polyphénols, sucres et autres composés réputés bénéfiques pour la santé qui se forment au cours de la maturation. C’est simple, local et de saison, un fruit ou un légume est plus riche et meilleur pour nos organismes.
C’est bon pour la planète : manger de saison est bon pour l’environnement. Légumes et fruits d’été disponibles en hiver sont soit importés de pays chauds lointains (pas cueillis à maturité pour se conserver) soit produits dans des conditions non naturelles (serres chauffées). Dans les deux cas leur empreinte carbone est élevée et leur qualité n’est pas optimale.
Sans compter que pour produire dans des conditions qui ne sont pas naturelles suppose d’utiliser toutes sortes de produits chimiques qui ne valorisent pas la qualité des produits pour notre santé.
Tableau des fruits et légumes de saison (Greenpeace).
Amateurs de viande, consommez-en moins et mieux car l’élevage coûte cher à la planète.
Un Français consomme en moyenne 60 kg de viande par an. Et les Nations Unies prévoient qu’en 2050, alors que la population devrait atteindre près de 10 milliards d’individus, la consommation de viande devrait encore augmenter de plus de 75% à l’échelle du globe !
Aujourd’hui ce sont 65 milliards d’animaux qui sont tués chaque année, soit près de 2 000 animaux… par seconde. 33 % de la surface terrestre du monde sont consacrées à la culture ou à l’élevage (IPBES, 2019) et 80% de la déforestation est due à l’agriculture (FAO, 2015), principalement en raison du développement de la culture de soja destiné à nourrir le bétail. Extrait WWF.
Il est temps de prendre conscience que cette trajectoire de développement n’est pas durable.
Des alternatives existent, au niveau de la nourriture mais aussi dans le comportement des humains pour le reste du vivant. Si nous voulons que la Terre reste vivable dans les prochaines décennies il faut urgemment changer nos modes de vie.
Lire : Viande, manger moins, manger mieux (WWF)
Et aussi consulter ce tableau des fruits et légumes de saison.
En France, près de 65 % des protéines consommées sont d’origine animale, selon les études conduites à Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (INRAE).
C’est aujourd’hui une évidence, il est nécessaire de rééquilibrer nos apports en protéines à raison de 50% de protéines végétales à la fois pour notre santé comme pour notre environnement.
"Les légumineuses et les céréales sont appelées « accompagnements », alors qu’elles peuvent par leurs qualités nutritionnelles et notamment leurs richesses en protéines prendre une place principale. Mais rien de simple, car nous considérons encore aujourd’hui la viande comme synonyme de force, de rassasiement, de convivialité ...". Sandrine Monnery-Patris, chercheuse en psychologie cognitive à l’INRAE.
Nos besoins nutritionnels en protéines (CLCV)
La nécessaire transition vers une alimentation durable ne pourra se faire sans mobiliser et accompagner les citoyens et l’ensemble des acteurs agricoles, de l’agroalimentaire et de la distribution alimentaire. Nous appelons donc le gouvernement à résister à la pression de certains lobbies agricoles et agroalimentaires et à suivre les recommandations partagées par les scientifiques et la société civile pour que la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat soit à la hauteur des enjeux écologiques, de justice sociale et de santé publique, dans l’intérêt des citoyens et citoyennes et des générations futures.
Lettre ouverte de 70 organisations à l’attention d’Élisabeth Borne pour une Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat à la hauteur des enjeux écologiques, de justice sociale et de santé publique. A lire sur QUE CHOISIR.
Le secteur de l’élevage de volailles représente environ 14 000 éleveurs (99 000 emplois), à l’origine de 1,8 millions de tonnes de viande chaque année (dont 850 millions de poulets). En France, on consomme en moyenne 26 kilos de volailles par habitant et par an.
Sept à huit élevages sur dix en France sont intensifs. Même si la filière avicole fait des progrès sur certains points (l’exposition des animaux aux antibiotiques a baissé de 43% en cinq ans), la souffrance (voire la maltraitance) des animaux (densité de l’élevage, fragilité osseuse et musculaire, pathologies diverses) reste une caractéristique des élevages standards.
Un poulet, comme tout être vivant, a droit à des conditions de vie acceptables.
Pourtant les dernières nouvelles ne sont pas bonnes. Des élevages intensifs d’une capacité de 90.000 poulets vont voir le jour.
Pour ce qui est du poulet, le Label rouge ne pèse que 16% de la production française, le bio environ 1%.
Lire plus
Et aussi : 39 jours de la vie d’un poulet.
"ChickenTrack 2022" : CIWF publie son rapport de suivi des progrès des entreprises engagées.
L’alimentation (prix : +15% en janvier 2023) et le panier anti inflation.
Et ça va continuer : Selon les prévisions du cabinet NielsenIQ cité par l’AFP, le prix des produits alimentaires vendus en magasin pourrait connaître une hausse de 15% au mois de juin 2023 par rapport à juin 2022.
Pour faire baisser les prix de l’alimentation, la grande distribution, qui craint de perdre des clients, a eu une idée : créer un panier anti inflation. Chaque marque ayant sa solution ils sont arrivés à faire baisser les prix mais aussi la qualité.
L’essentiel du choix proposé a un nutriscore peu encourageant.
Selon l’UFC Que Choisir le choix des produits dans ces listes n’est pas toujours pertinent.
Ce qui revient, encore, à dire que ceux qui sont les plus défavorisés ont le choix de consommer des produits de moins bonne qualité dans des enseignes qui étranglent les producteurs dégrader la qualité.
Consommer moins, mieux, rejoignez des groupements d’achats, fréquentez les marchés de plein vent, vous y rencontrerai des producteurs/transformateurs, sympathiques et vous préserverez votre santé.
Additifs alimentaires : comment s’y retrouver ?
Les additifs n’ont aucune valeur nutritive. Ils sont ajoutés aux aliments pour exercer des fonctions techniques (colorer, sucrer, contribuer à la conservation des aliments) ou commerciales en rendant l’aspect et la texture des produits plus attirants. Certains d’entre eux sont des substances naturelles comme l’acide ascorbique plus connu sous le nom de vitamine C qui permet de préserver les aliments de l’oxydation.
D’autres sont des substances issues de synthèse chimique comme l’aspartame. Les additifs sont utilisés pour compenser l’absence ou la faible quantité d’ingrédients plus onéreux (un colorant pour masquer l’absence de fruits dans un gâteau). Extrait : CLCV.
Additifs autorisés :
Selon l’Anses "Un additif n’est autorisé en alimentation humaine que s’il ne fait pas courir de risque au consommateur aux doses utilisées. Mais la preuve de leur innocuité ne suffit pas. Pour pouvoir être utilisée, une substance doit aussi faire la preuve de son intérêt."
Conditions et modalités d’utilisation.
Circuits courts ou pas une année 2023 qui s’annonce difficile.
Un Pizzino spécial envoyé par Le Galline Felici nous informe de la fin prématurée de la saison des clémentines de Calabre (à cause de la météo).
Les prix des fruits et légumes "flambent" et la saisonnalité de certains fruits est mise en cause par les alléas climatiques (trop sec, trop d’eau, trop froid, ...). Il y a toujours un TROP pour justifier une hausse des prix ou un manque de produits.
L’adaptation sera la solution mais c’est, une nouvelle fois, l’occasion de prendre conscience que tout, dans le terme environnement, est lié. Si les activités humaines dérèglent le climat notre approvisionnement en nourriture en souffrira.
Et si pour certains ce n’est pas trop grave, ayons quand même une pensée pour les producteurs dont les seuls revenus disparaissent et pour les populations du "Sud" qui sont, tout simplement, privées de nourriture.
Préparer l’hiver dans nos assiettes.
Pour garder notre vitalité (notre santé) en hiver il est préférable d’adopter, comme la nature, un rythme de vie ralenti et de se nourrir avec une alimentation adaptée.
Manger sain et des produits de saison est une évidence.
Les aliments de l’hiver sont dits de nature tiède au chaude. La viande et le poisson gras en font partie mais sans les privilégier nous avons à disposition des condiments, des épices, céréales (riz complet, quinoa), légumineuses, œufs et les légumes de saison comme les courges, potirons, potimarrons, champignons, ...
Les légumes racines permettent aussi de recharger l’énergie qu’ils ont accumulée tout au long de la saison d’été : carotte, betterave rouge, panais, céleri rave, chou rave, navet patate douce, fenouil, poireaux, ...
L’hiver est aussi le moment de privilégier les fruits frais de saison et les fruits secs : châtaignes, pommes, poires, noix, agrumes, ... Lire plus : 7 conseils pour bien manger en hiver.
Manger durable : les pistes de la CLCV (consommation Logement Cadre de Vie)
Que ce soit pour sa production, sa transformation ou sa distribution, l’alimentation est particulièrement gourmandes en ressources : eau, terre, halieutiques (poissons…) et énergies fossiles. Leur exploitation intensive entraîne une érosion des sols et leur dégradation, une déforestation, la raréfaction, voir la disparition, de certaines espèces, etc.
Ce phénomène est amplifié par l’utilisation massive d’intrants chimiques (herbicide, insecticide, engrais, activateurs ou retardateurs de croissance) qui polluent non seulement les terres mais aussi les eaux et l’air. L’alimentation est par ailleurs une des sources principales des émissions de gaz à effet de serre (20 % en France) et génère un grand nombre de déchets.
Les cinq pistes en détail.
Guerre en Ukraine et crise alimentaire : « L’agroécologie peut nourrir le monde »
Confrontée à l’envol des prix alimentaires, l’Europe veut produire plus. Pourtant, intensifier encore l’agriculture va aggraver le mal, selon des ONG, qui préconisent l’agroécologie.
Blé, maïs, huile, viande… Depuis le début de la guerre en Ukraine, les prix alimentaires s’envolent. Ils ont déjà augmenté de près de 17 %, avec des conséquences dramatiques : d’après la Banque mondiale, « pour chaque augmentation d’un point de pourcentage des prix des denrées alimentaires, 10 millions de personnes basculent dans l’extrême pauvreté dans le monde ». Face à cette crise historique, la France n’a qu’une obsession : « produire plus »...
... Une fois n’est pas coutume, le passage des paroles aux actes a été rapide. Fin mars, la Commission européenne présentait son lot de mesures « pour soutenir la production agricole » : mise en culture des jachères "” avec possibilité d’y asperger des pesticides "” aides aux agriculteurs pour se fournir en engrais et report des objectifs européens de réduction de pesticides et d’augmentation des surfaces bio.
Autant de « solutions court-termistes qui vont mettre in fine en péril la sécurité alimentaire mondiale, tout en précipitant l’effondrement de la biodiversité et le dérèglement climatique », ont dénoncé, le 31 mai, six ONG internationales, dont le CCFD-Terre solidaire, Greenpeace ou Action contre la faim. Extrait : Reporterre. Lire le rapport : Un décryptage en 11 questions.
Des fleurs à manger.
Aujourd’hui, manger des fleurs est une véritable mode. Toutefois, il ne s’agit pas de manger n’importe quelle fleur mais plutôt de manger celles comestibles. Certaines fleurs contiennent une multitude de vertus dont il est possible de bénéficier directement, lorsque vous les consommez.
Il existe cinq catégories de fleurs qui sont les fleurs-condiments, les fleurs-légumes, les fleurs-épices, les fleurs-desserts et les fleurs-salades. Les fleurs-épices sont les plus connues surtout par les personnes qui apprécient la cuisine traditionnelle. La courgette, les fleurs de tournesol, les fleurs de courge et les fleurs de chou sont également très connues ; ces dernières font partie de la catégorie des fleurs-légumes. Quant aux fleurs-condiments, elles permettent de relever un peu le goût du mets et les fleurs desserts donnent aux entremets un arôme sans précédent.
Si elles décorent les salades et les plats elles peuvent, aussi, avoir des usages thérapeutiques.
L’œillet, la pâquerette, le pavot, la pensée, la bourrache, les capucines, les primevères apportent bien-être, énergie et regorgent de propriétés bienfaitrice. Plusieurs fleurs contiennent également du mucilage qui est une substance permettant de faciliter le transit intestinal. Une fleur comme la bourrache apporte des vitamines A, B, C et E et des acides gras efficaces pour la protection du système cardio-vasculaire. La capucine renforce les défenses immunitaires et est également un très bon condiment pour rehausser le goût du poisson et de la viande. D’autres fleurs comme les pensées ont des propriétés purifiantes, la violette a des propriétés anti-oxydantes et la rose procure de l’énergie.
Lire plus et liste de 42 fleurs à consommer sur Sain et naturel (Ouest France).
Du pain qui fait du bien ...
... A nos intestins. Pain et gluten,
« Le grand public a raison de se méfier du gluten, qui est une molécule par définition difficile à digérer, pose aussi Roland Feuillas, au contraire des bouillons, de la cuisine vapeur, des plats coréens, par exemple, qui se digèrent facilement, voire fournissent de l’énergie au moment où ils sont digérés : alors que la digestion, normalement, peut prendre jusqu’à 40% de notre énergie, la digestion de ces aliments hyper digestes va jusqu’à fournir de l’énergie supplémentaire, un peu comme si vous lancez un vélo dans une pente descendante au lieu de le lancer dans une côte… » Lire l’article d’Isabelle Petiot.
Avec le printemps, la cure détox.
Le printemps arrive, la nature reprend son cycle de vie, les bourgeons pointent et la sève se remet à circuler dans les arbres . La nature se refait une beauté, et pour les humains c’est le moment idéal de faire une cure détox pour retrouver la forme.
Quelques exemples de cure détox : Les petits plaisirs de la vie.
Et sur plantes et santé.
Transformer les systèmes alimentaires actuels pour assurer la sécurité alimentaire
L’insécurité alimentaire mondiale trouve son origine non pas dans une pénurie de l’offre, mais dans de fortes inégalités économiques et une mauvaise répartition. La production alimentaire mondiale actuelle est plus que suffisante pour nourrir une population mondiale encore plus nombreuse. Cependant, les céréales sont données aux animaux, utilisées comme biocarburants ou gaspillées plutôt que fournies à ceux qui ont des moyens financiers limités... Lire plus sur REPORTERRE.
Une autre alimentation.
La base est toujours la même : consommer moins et mieux !
– consommer plus de fruits, de légumes, de saison, locaux et sains,
– diminuer la viande et le poisson, choisir des produits sains, de production durable,
– redécouvrir les céréales (complètes), les légumineuses,
– consommer des fruits à coques : 25 g/jour (noix, noisettes, amandes…), riches en fibres et en bons acides gras,
– éviter les produits ajoutés (sucres, matières grasses, ...) et les produits transformés,
– réduire la consommation de lait, de produits laitiers,
– réduire les déchets et le gaspillage de nourriture (consommer les restes, cuisiner les fanes).
Réduire, limiter :
– Sel : moins de 5 g par jour, soit une cuillère à café rase. Pensez à le remplacer par des épices.
– Viande : moins de 500 g de viande rouge par semaine.
– Charcuterie : moins de 150 g par semaine.
– Sucres simples (en poudre, dans les boissons, les céréales de petit-déjeuner et les produits sucrés) : moins de 25 g (l’équivalent de 6 cuillères à café) par jour.
– Alcool (vin et bière compris) : moins de 2 verres par jour, et pas tous les jours. 10 verres par semaine maximum.
Pour aller plus loin :
Nécessité de changer notre alimentation. Darwin & Nutrition
50 aliments du futur (WWF).
Additifs alimentaires
Ils sont conservateurs, antioxydants, colorants, ... Ils sont de deux types : naturels - c’est-à-dire obtenus à partir de micro-organismes, d’algues, d’extraits végétaux ou minéraux " et de synthèse.
Plus de 300 additifs sont autorisés aujourd’hui en Europe. Plus de détails sur cette liste >ICI Une cinquantaine d’additifs reste autorisée dans les produits alimentaires bio.
Lire plus sur la CLCV.
Bien manger est si simple.
Comment manger pour rester en bonne santé ? Aujourd’hui, on a l’impression qu’il faut être médecin ou docteur ès sciences pour répondre à cette question ! Pourtant « bien manger » ne devrait pas être un casse-tête.
La principale coupable de la confusion qui règne aujourd’hui c’est la science de la nutrition ! En réduisant la qualité d’un aliment à celle de ses constituants " protéines, glucides, graisses, fibres ou vitamines ", les nutritionnistes ont oublié l’essentiel : ce n’est pas ce que contient l’aliment qui importe le plus, mais les transformations qu’on lui a fait subir.
Nous raffinons, transformons à outrance nos aliments, et nous passons ensuite notre temps à essayer de corriger les dégâts occasionnés : on ajoute des fibres et des vitamines aux céréales après les avoir ôtées ! C’est la prime à l’industrie des aliments ultra-transformés. Les consommateurs en paient le prix sous la forme de maladies chroniques... Pour aller plus loin : Pourquoi tout compliquer ? Bien manger est si simple. Conseils de lecture.
Bien évaluer ses besoins caloriques
Pour stabiliser son poids, il faut notamment manger en quantité suffisante. Ni trop, ni trop peu. Estimer ses dépenses d’énergie quotidiennes peut aider à trouver cet équilibre. Le métabolisme de base, la dépense qui permet au corps de fonctionner sans la moindre activité physique, fournit un repère général. L’une des formules utilisées est celle-ci :
– Pour les hommes : (13,707"‰x"‰poids en kg) + (492,3"‰x"‰taille en mètre) " (6,673"‰x"‰âge) + 77,607
Exemple : pour un homme pesant 77,4 kg, mesurant 1,75 m et âgé de 30 ans, la dépense est estimée à 1 800 kcal par jour.
– Pour les femmes : (9,740"‰x"‰poids en kg) + (172,9"‰x"‰taille en mètre) " (4,737"‰x"‰âge) + 667,051
Exemple : pour une femme pesant 62,4 kg, mesurant"‰1,62 m et âgée de 30 ans, la dépense est estimée à 1 412 kcal par jour.
Il faut ajouter au résultat obtenu les dépenses dues à l’activité physique, multiplier le total par 1,37 pour une personne sédentaire, 1,55 pour une personne active et 1,80 pour une personne sportive. Attention, le résultat obtenu est approximatif et évaluer précisément ses besoins alimentaires est compliqué. S’ils sont suffisants, votre poids restera stable. Un professionnel de santé sera le meilleur conseil. Extrait : UFC Que Choisir, Quel est le bon poids pour moi ?
L’alimentation respectueuse.
"La clé ? Le respect : qu’il soit celui de la terre, de ceux qui la travaillent, des saisons, de notre corps…
Cuisiner des produits de saison sans pesticides, fuir les emballages plastiques et l’agriculture intensive, (…) mettre la solidarité et la souffrance animale au cœur de la réflexion ne sont pas des injonctions mais des pistes pour une alimentation juste et apaisée.
Nous avons un véritable pouvoir entre les mains, celui de l’acte d’achat. Il nous faut nous rassembler, découvrir les circuits courts non tributaires des lois du marché, pour un coût juste pour toutes et tous, producteurs et mangeurs". Lila Djeddi.
La santé est dans notre assiette.
Hippocrate et les médecines ancestrales ont compris, il y a bien longtemps, combien ce que l’on met dans notre assiette est important.
Aujourd’hui s’il est possible de bien manger, et de manière saine pour la santé, le marketing et les modes, nous ont donné de mauvaises habitudes.
Les plats domestiques s’avèrent le plus souvent gras, salés, sucrés, pour compenser le manque de goût des produits de base, issus de l’industrie agroalimentaire. Et la composition révèle une liste incompréhensible d’additifs, conservateurs, gommes et de gélatines, pour prolonger la durée de consommation et améliorer l’aspect. Ces mauvaises habitudes alimentaires ont fait apparaitre le surpoids, l’obésité et des carences nutritionnelles.
L’actualité a mis en évidence les efforts de municipalités pour améliorer la situation dans les cuisines centrales et/ou les cantines.
Les diététiciens et les cuisiniers recourent à des circuits locaux. Aller chercher à proximité des producteurs fiables est indispensable pour un à un travail efficace en cuisine. Avec des produits locaux, de saison, naturels ou bio, on donne à manger des plats plus sains avec des coûts maitrisés.
Un obstacle : les industriels
La restauration collective représente en France quatre milliards de repas chaque année. Un marché important pour les grands du secteur de l’industrie agroalimentaire (Sodexo, Elior, Transgourmet, Sysco, ...) spécialistes de la restauration d’entreprise à qui les collectivités locales peuvent déléguer le service public, ou fournir aux cuisiniers des cuisines centrales des plats surgelés.
Lorsqu’ils se sentent menacés ces industriels créent des labels, signent des chartes et des engagements, ... Ils communiquent avec "force moyens" sur la "transition alimentaire" et les "dimensions sociale et durable"... Ce travail de communication installe la confusion en jouant sur les mots : parler de « qualité » et de « durabilité » pour ne pas aborder l’agriculture biologique, évoquer le « local » en l’appliquant à la France entière plutôt qu’à de vrais circuits courts (« C’est français, c’est local ! »). Tout pour créer la confusion et garder la main sur ce juteux marché.
Ce sont nos actions de citoyens auprès des municipalités qui peuvent faire changer les mauvaises habitudes et redonner à tous, petits et grands, la possibilité de bien manger pour une bonne santé. Écouter : Bien manger à la cantine (France Culture).
« Je mange pour le futur »
8 milliards d’hommes sur terre actuellement. En 2050, les scientifiques estiment que nous frôlerons les 10 milliards. Comment nourrir cette population ?
Le contenu de nos assiettes et l’accès à une alimentation pour tous, plus respectueuse de l’environnement sont des questions qui prennent de plus en plus de place.
Agroparitech a donc initié le programme « je mange pour le futur », dont Manon Dugré est la coordinatrice destiné aux 18-35 ans, avec des infos, des conseils et des recettes.
Agir avec Foodwatch France : Après des années d’enquête, foodwatch brise ce tabou des fraudes alimentaires. Produits concernés, résultats des contrôles, sanctions dissuasives : il y a urgence à mettre en place des moyens à la hauteur du phénomène. Joignez votre voix à la notre en interpellant les ministères concernés !
La malbouffe.
Un mal du siècle. Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l’obésité et le diabète n’ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n’ont été aussi compliquées à déchiffrer.
Dans un plat préparé de grande surface il peut y avoir autant de sous-traitants que de produits listés sur l’emballage et d’origines diverses.
Sur ces emballages il est facile de mettre une feuille verte pour évoquer le coté naturel ou la mention "sans huile de palme" même si le produit n’en a jamais contenu. Le clean label et l’invasion des produits "bio" dans les grandes surfaces ne font craindre qu’une chose : des chartes de production allégées et des conditions de culture moins strictes.
Voir sur Arte.tv : La grande malbouffe
Chrononutrition : Quand manger les fruits et les protéines ?
"Vous ne savez jamais quand manger les fruits. Le matin ? Hors des repas ? À la fin des repas ? Vous êtes perdus car il y a de nombreuses théories sur le sujet et personne n’est d’accord. Si vous le voulez bien, je vais remettre les pendules à l’heure". Marion Kaplan. Lire plus de détails.
Manger moins, mieux, être solidaire.
Confinement ou pas le circuit court est une bonne solution pour l’alimentation. Un circuit court, c’est au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur.
Une alternative sérieuse à l’agro industrie et à la grande distribution.
Les avantages pour le consommateur :
- des produits meilleurs pour la santé (fraicheur et nutriments) ;
- des produits savoureux qui ont plus de goût ;
- un moyen de se reconnecter avec ce que l’on mange, de savoir d’où viennent les produits ;
- çà ne coûte pas plus cher pour les produits de saison.
Et le producteur peut vivre de son métier en étant mieux rémunéré.
où sont les circuits courts ?
Il existe de nombreuses modalités de circuits courts :
- la vente directe à la ferme et sur les marchés de producteurs,
- les groupements d’achats via les associations,
- les Amap, les paniers paysans,
- les magasins de producteurs et épiceries paysannes,
- les supermarchés coopératifs,
- les drive fermiers, …
Végétariens ... Que valent les produits ?
Les produits végétariens et végan se développent pour répondre à la demande des consommateurs de manger moins de viande. Mais que contiennent-ils ? D’où proviennent les ingrédients ? Sont-ils aussi sains qu’ils en ont l’air ? L’association CLCV a enquêté.
Résilience alimentaire.
Les transformations sociales, économiques, techniques et politiques devraient permettre d’anticiper les crises et d’assurer les besoins essentiels d’une population lorsque le système alimentaire est soumis à des perturbations : événement climatique extrême, choc pétrolier, récession économique…
L’association "Les Greniers d’Abondance" et de nombreux partenaires scientifiques, experts et acteurs de terrain montrent dans ce rapport les vulnérabilités du système alimentaire contemporain face à différentes crises systémiques : changement climatique, épuisement des ressources, effondrement de la biodiversité… Lire la synthèse.
Lien vers dossier complet : Vers la résilience alimentaire
De la PAC* à la PAAC**.
Ou comment associer enfin agriculture et alimentation.
Les porteurs du projet Pour une autre PAC : "Nous voulons un système agricole et alimentaire juste, sain et vertueux pour les citoyen·ne·s comme pour les paysan(ne)s et respectueux du bien-être animal et de l’environnement."
*PAC : Politique Agricole Commune (60 milliards/an) mise en place depuis 1962. Elle visait à l’époque à développer la production agricole afin de nourrir les Européen·ne·s à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale. Plus : Comprendre la PAC.
** PAAC : Politique Agricole et Alimentaire Commune. Pour une prise en compte totale des enjeux de revenu agricole, d’alimentation, de santé, de dynamisation des campagnes, d’environnement, de bien-être animal, comme des principes de solidarité et de démocratie.
Comprendre le projet : 12 priorités pour la PAAC post 2020
Et aussi une infographie : Pour bien manger on regarde où on met les pieds.
Et un document de France Nature Envirronnement : Pour une vraie PAAC.
Notre système alimentaire en péril.
Parler d’alimentation, c’est évoquer l’acte de manger, les repas. On pense aux agriculteurs, dont le travail a permis aux produits que nous mangeons de voir le jour. Ensuite on pense aux marchés, épiceries et grandes surfaces où nous avons l’habitude de faire les courses. Production, distribution, consommation. Agriculteurs, commerçants, consommateurs. Différents maillons d’un ensemble complexe d’interactions, qui permet à nos sociétés de s’alimenter : le système alimentaire.
Mais le système alimentaire est loin de se limiter à l’énumération ci-dessus. Exemple avec un panier de légumes bio et un yaourt à la fraise.
Mettre plus d’écologie dans son assiette ?
"Il faut faire attention à ne pas gaspiller, à consommer ce dont on a besoin mais pas plus, et s’attacher non pas à choisir des aliments spécifiques mais plutôt à avoir une alimentation équilibrée, variée et diversifiée dont l’impact carbone sera le plus faible possible, ce qui passe par une alimentation locale et des aliments peu transformés."
"Le gaspillage alimentaire représente 1/3 de notre production agricole. Dans les pays en voie de développement, c’est au niveau de la production qu’on gaspille et qu’on perd le plus. Dans les pays développés, c’est plutôt au niveau de la consommation. Si on réduisait ce gaspillage alimentaire de moitié, nous serions en mesure de nourrir la population humaine..."
"Un autre enjeu consiste à bien adapter notre consommation à nos besoins : ... Selon la prospective Inra-Cirad Agrimonde-Terra, il est possible de nourrir la population mondiale en 2050 en ramenant partout "la disponibilité alimentaire entre 2750 et 3000 kcal/jour par habitant" , en particulier pour nous, population occidentale et de l’Union européenne. Actuellement, on est peut-être facilement 10 % au-dessus." 14/03/2020 - Jean-François Hocquette, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE)
Le défi (ou la menace) alimentaire.
Depuis des décennies la demande alimentaire est en croissance exponentielle. Avec cette tendance la demande en calories va augmenter de 70% et les besoins en culture pour la consommation humaine ou l’alimentation animale pourrait au minimum doubler.
Alors que la surface agricole diminue. Réduite de moitié depuis 1960 elle devrait encore diminuer de 15 % d’ici 2050. Et le gaspillage n’a jamais été aussi élevé. 30 % de la nourriture est perdue, aussi bien dans les pays émergents ou développés.
Nous avons aussi pris conscience que les limites planétaires et le changement climatique auront un impact sur la sécurité alimentaire mondiale (Rapport 2018 : Etat du climat OMM) et pourtant notre attente qualitative est exigeante. On attend que les agriculteurs vivent mieux de leur travail, que les aliments satisfassent à de nouvelles exigences (qualité nutritionnelle, production locale, etc.), que des pratiques agricoles « écologiques » préservent la santé des écosystèmes et des agriculteurs, etc.
Lire plus : Le défi alimentaire, Samuel Rebulard (extrait).
Pour une alimentation saine et durable
Nouvelles recommandations sur l’alimentation en janvier 2019 de Santé Publique France. (Synthétisé par Notre Planète Info).
"Bien s’alimenter est simple mais il est difficile de changer ses habitudes alimentaires. Un changement radical surviendrait sans doute via deux stratégies, une sur le long terme basée sur l’éducation nutritionnelle dès le plus jeune âge en primaire, et une autre sur le court et moyen terme par des actions politiques fortes se basant sur les expertises scientifiques les plus récentes, et non sur les intérêts financiers." Anthony Fardet et Edmond Rock (UNH).
A l’occasion des 70 ans le JDD se projette en 2088 et demande en particulier au chef étoilé Thierry Marx comment sera notre assiette dans cet avenir pas si lointain.
Sur la base d’une première recommandation : "mangeons moins, mangeons mieux" le chef prétant qu’un bon équilbre alimentaire peut se suffire d’une seule consommation de viande et de poisson par semaine en végétalisant nos assiettes. Il propose de redéfinir le bon produit. Il doit être bio. Mais on doit pouvoir mesurer, en plus de sa qualité, son impact social et environnemental. Voir aussi sur Télérama : Se nourrir en 2050.
Fin novembre 2018 la France apparaît comme un modèle pour son alimentation durable, selon un classement du Food Sustainability Index. Voir l’infographie.
A l’occasion du SIAL (Salon international de l’alimentation) 2018 des études font ressortir que les Français qui déclarent leur préférence pour des produits bio et locaux représentent un foyer sur six. Dans une étude du cabinet Nielsen la cuisine traditionnelle et conviviale est préférée par 45 % des sondés, suivent aussitôt les "vite fait", adeptes du sans cuisine et des produits finis (18 %). Les Français de type "bio local" représentent 16 % de la population.
Sur la base de la littérature scientifique, des rapports d’expertise et de notre réflexion menée sur les approches holistique et réductionniste, nous avons défini 3 Règles d’Or génériques à destination du grand public pour bien s’alimenter sans avoir de connaissances approfondies en nutrition. Ces 3 Règles permettent de protéger à la fois notre santé (donc vivre longtemps en bonne santé), le bien-être animal (dont nous prenons la vie pour nous nourrir et prolonger la nôtre) et l’environnement :
Dr Anthony FARDET > La nutrition préventive.