Donner et prendre des graines dans une notion d’eÌ change de semences non hybrides.
Cassis, groseille sont simples à cultiver au jardin. Pour favoriser la production de fruits, il est indispensable de bien les tailler...
Il suffit d’éclaircir les végétaux conduits en touffe. Une partie du vieux bois (celui le plus foncé) doit être coupée.
Les branches doubles sont simplifiées. Les jeunes rameaux (bois clair) en surnombre sont coupés.
Grâce à cette taille de fructification, les fruits sont mieux exposés au soleil et l’apparition de nouvelles pousses est favorisée.
Les rameaux seront coupés à ras pour éviter le développement de champignons.
- A savoir : les rameaux d’un an coupés peuvent être bouturés en pépinière, directement en place, ou dans des pots enterrés pour éviter le dessèchement.
Que faire des déchets de taille ?
Les déchets de taille sont laissés sur place en petits morceaux avec d’autres déchets verts en mélange et ratissés aux pieds des petits fruits pour améliorer la qualité du sol et reconstituer le stock d’humus et de nutriments.
Le cas du framboisier :
Les cannes des framboisiers non remontants ayant fructifié sont coupées à ras.
Les brûler est préférable (au barbecue, une fois bien sèches), la moelle des cannes du framboisier peut renfermer des prédateurs.
La sélection des cannes devant fructifier l’an prochain sera faite jusqu’en février.
La période Idéale pour la taille des framboisiers remontants se fait généralement en fin d’automne ou au début de l’hiver, après la récolte. Cette période est idéale car la plante est en repos végétatif. Vous pouvez aussi effectuer une taille légère au début du printemps pour stimuler la croissance.
Les framboisiers remontants peuvent être taillés de 2 façons :
La première façon consiste à tailler toutes les cannes à ras jusqu’en février prochain. Les productions commenceront en été et jusqu’aux gelées mais en quantité importante.
Pour la deuxième façon, le jardinier taille à moitié ou au 2/3 les cannes ayant produit jusqu’en automne.
Ces dernières produiront au printemps prochain (elles seront taillées après leur production). Celles qui auront poussé au printemps produiront d’août à décembre en fonction des variétés...
Dans la nature, les plantes trouvent dans le sol tous les nutriments nécessaires à leur développement. Cette litière, naturelle (comme en foret) est composée de feuilles, brindilles, déchets... Toute cette matière est morcelée, fragmentée, broyée par de nombreux auxiliaires (mollusques, carabes, collemboles…), puis enfouie et décomposée dans le sol.
Les micro-organismes transforment les molécules de la matière organique en humus qui capte les éléments minéraux, ensuite absorbés par les plantes au fur et à mesure de leurs besoins.
C’est pourquoi il est précieux de ramasser les feuilles pour en faire un terreau gratuit et d’excellente qualité.
Le compostage des feuilles est une excellente source de matière organique.
Les feuilles contiennent des oligo-éléments et des minéraux tirés du sol par les racines des arbres. Le compost de feuilles restitue ces nutriments au sol.
Les feuilles compostées et la moisissure des feuilles retiennent 6 fois leur poids en eau, ce qui augmente les niveaux d’humidité du sol.
En mélangeant du compost de feuilles, vous augmentez la rétention d’eau et les niveaux de nutriments dans votre sol.
Broyer ou pas les feuilles pour faire du compost ?
Broyer les feuilles avant de les ajouter au tas de compost réduit considérablement le temps nécessaire aux feuilles pour se décomposer.
Des feuilles entières peuvent prendre jusqu’à 2 à 3 ans pour se décomposer dans un bac à compost. Les feuilles déchiquetées peuvent se décomposer en 3 à 6 mois.
L’argile est utile en produit naturel de soins et de prévention au jardin.
Plusieurs types d’argiles existent et elles ont des usages différents :
- L’argile blanche : pour relever le PH des sols trop acides, mais aussi pour mieux retenir l’eau dans un sol sableux (idéal mélangé à du compost). Avec ce procédé le sol assurera une meilleure absorption des nutriments aux racines. Elle crée une barrière physique naturelle contre certains ravageurs tels que le doryphore.
- L’argile bentonite : la bentonite est une variété d’argile qui est composée en grande partie de montmorillonite (ou terre de Sommières). Elle est issue principalement des États-Unis. La bentonite est un minéral de couleur gris blanc composé de montmorillonite, soit du silicate d’aluminium et de magnésium.
Au jardin, la bentonite possède des propriétés antifongiques (elle bloque les champignons sans les tuer), un rôle asséchant et un rôle cicatrisant.
L’argile bentonite peut également servir de mouillant pour permettre aux biostimulants (purin de plantes et autres préparations) de rester en contact plus longtemps avec le feuillage lors des pulvérisations.
- L’agile verte : pour cicatriser les plaies de tailles de vos arbres et arbustes. L’argile verte est pleine d’oligo-éléments et de propriétés antibactériennes et antifongiques. On l’utilise aussi pour repousser la mouche des fruitiers.
- L’argile noire : à l’utiliser en substrat dans le cadre d’un kokedama (art japonais qui consiste à créer une boule de terre entourée de mousse dans laquelle poussent les racines d’une plante).
Extrait : https://www.monjardinbio.com/blogs/infos/comment-utiliser-l-argile-au-jardin
L’équilibre entre ces deux éléments est clé pour faire un bon compost. Deux types de « matériaux » peuvent être compostés :
Ceux riches en azote : ce sont les matières vertes, fraîches, jeunes et tendres. Les déchets de cuisine en font partie comme la tonte de votre pelouse. La décomposition de ces éléments est rapide mais donne très peu de matière organique, peu de structure à la terre, peu d’humus. Par contre, cela donne un amendement très nutritif et fertilisant.
Ceux riches en carbone : ils sont secs, fermes, marron, durs, vieux – les feuilles de chêne ou de platane, la paille, la sciure de bois, les petites branches, le broyat végétal. Ils se dégradent très lentement, mais créent beaucoup plus d’humus, de structure, avec les champignons bénéfiques.
Il faut un apport équilibré entre les deux pour faire un bon compost. Le bon rapport c’est 20 à 30 fois plus de matières carbonées que de matières azotées car les épluchures par exemple contiennent elles aussi du carbone.
En pratique, mélanger deux parties de déchets azotées pour une partie de déchets carbonées. Pour environ deux épaisseurs de déchets de cuisine rajouter une épaisseur de feuilles mortes.
Ils sont blancs (chou fleur) ; rouges (Kalibos) ; verts (Cabus, Milan), ... Kale, pommé, fleur, de Bruxelles, chinois (pak choï), brocoli, rave, Romanesco, palmier, pointu, à tête noire, ... Le chou fait partie de la famille des brassicacées et contient de nombreuses familles et sous-familles.
Et il se cultive toute l’année.
C’est aussi un incroyable légume très riche en vitamines A,B,C,D,K qui regorge de fibres alimentaires.
Cultiver les choux
En étalant les dates de semis, les récoltes des choux se feront une bonne partie de l’année et même toute l’année pour les plus acharnés des jardiniers. Choux fleurs, frisés, lisses, kale, romanesco, chaque saison a ses préférés.
Il y a 3 périodes de plantations qui permettent d’étaler les récoltes :
– Au début de printemps (mars, avril) en fonction du climat et de la zone de culture pour les premiers choux de l’année pour des récoltes à la fin de printemps, début d’été.
– En juillet, planter les choux d’automne/hiver. ce sont les choux de Milan, les choux cabus, brocolis et fleurs pour l’automne et le début d’hiver (sensibles aux hivers froids et humides).
– Fin d’été, début d’automne : plantation qui permet de récolter des choux en sortie d’hiver.
Etaler les semis/plantations pour étaler les récoltes
Au potager familial il faut éviter de planter de trop grandes quantités en même temps sinon il faudra tout consommer en même temps. Etaler les semis sur plusieurs semaines, ou semer en même temps des variétés à cycle plus ou moins long. Un chou hâtif et un chou tardif produiront à plus de deux mois d’écart !
Culture
Le chou supporte bien le repiquage. Semer les choux en godets, barquettes. Cette pratique permet de gagner quelques semaines de croissance avant la plantation et protège les choux des limaces qui en sont gourmandes.
Pour avoir des plants de choux suffisamment forts pour affronter l’hiver, le jardinier sème jusqu’au fin septembre dans le Sud. Le semis peut se faire en place en espaçant les graines tous les 30 cm (mettre 2 graines).
Lorsque les plants ont 3 feuilles, ils sont repiqués de nouveau en pépinière. Lorsque les plants ont 5 feuilles, ils sont repiqués en pleine terre.
Les choux montés en graines peuvent aussi se resemer. Il faudra éclaircir.
Et pour le repiquage, ne pas oublier que le sol doit être léger et bien drainé pour éviter la pourriture et ne pas apporter de fumure.
Enfin, pour les moins motivés, votre pépiniériste préféré aura en toute saison les variétés à planter au bon moment.
Consommation
Le chou se consomme de trois façons : cuit, fermenté ou cru.
En savoir plus : Les choux pour tous les goûts.
Il en existe une vingtaine de variétés : plantain majeur, plantain lancéolé, grand plantain…
En septembre le plantain lancéloé est souvent présent en abondance dans les pelouses. De son nom latin Plantago Lanceolata, il est aussi appelé “oreille de lapin” ou encore “herbe à cinq côtes”. Cette plante commune est facile à reconnaître. Elle mesure de 15 cm à 30 cm suivant la qualité du sol, le taux d’humidité, l’ensoleillement, … On peut la ramasser quasiment toute l’année.
Facile à reconnaitre :
– La feuille en forme d’oreille de lapin ou de lance (lancéolé), comporte cinq nervures : une centrale et deux autres parallèles de chaque côté. Au dos de la feuille, les nervures apparaissent en sur épaisseur.
– Les feuilles sont disposées autour d’un axe central en forme de rosette.
– La hampe florale en forme d’épi possède de petites corolles blanches et sa tige part du cœur de la rosette. On les trouve d’avril à octobre.
– Les feuilles froissées dégagent une odeur de champignon.
Le Plantain peut être cueilli environ 10 mois sur 12, mais la meilleure saison est le printemps.
Utilisation :
Le plantain lancéolé, riche en vitamines et minéraux, est comestible et présente de nombreuses propriétés médicinales.
D’aout à octobre les fruits du plantain donnent aux plats de légumes un goût de noisette. Plus tôt les boutons floraux peuvent agrémenter les salades et les feuilles se consomment comme des épinards ou en omelette.
Les légumes perpétuels sont bien connus des pratiquants de la permaculture, ils sont peu présents dans les potagers, ce qui est bien dommage car ils n’ont, au final, que des qualités !
On les dit perpétuels ou vivace, plantés une fois pour toutes, ils reviennent chaque année, fidèlement, sans que l’on fasse grand-chose.
Ils demandent en général moins d’arrosages que les autres légumes, car leur système racinaire est un peu plus développé, et certains forment de belles touffes qui découragent les mauvaises herbes. Paillés les corvées de désherbage ne seront plus nécessaires.
Quelques incontournables : chou Daubenton, oignon ou ail Rocambole, poireau perpétuel, oseille épinard, artichaut et rhubarbe, tétragone cornue, souchet, chervis, poire de terre, blette, amarante, paniculée, roquette sauvage, chicorée sauvage, ...
Le bouturage est une technique simple qui peut être utilisé pour multiplier de nombreux végétaux : vivaces, arbustes, plantes d’intérieur, rosiers, arbres fruitiers, géraniums et les plantes fleuries d’extérieur.
Multiplier les plantes c’est aussi le plaisir de voir germer, raciner, se développer de nouveaux végétaux.
Plusieurs méthodes de multiplication sont possibles : le semis, le marcottage, la division, le repiquage des rejetons...mais bouturer est sans aucun doute la plus facile.
Quand bouturer ?
Pour réussir ses boutures, il faut intervenir avec la bonne technique, au bon moment, en suivant ce calendrier :
– Les boutures herbacées s’effectuent au printemps, habituellement en mai-juin, sur des tiges vertes, jeunes et tendres ;
– Les boutures semi-ligneuses se pratiquent en milieu ou fin d’été, de juillet à fin septembre ;
– Les boutures à bois sec se font toute fin d’automne et en hiver, entre novembre et février ;
– Les boutures de feuilles peuvent se faire tout au long de l’année, mais les époques les plus favorables sont le printemps et début d’été ;
– Les prélèvements de racines s’effectuent lorsque la plante est en dormance, en fin d’automne et en hiver.
Pour aller plus loin sur les méthodes de bouturage voir cette fiche.
Soulagement et contraintes. La loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires, parue au Journal officiel le 11 juin 2020, modifie le Code rural et maritime pour autoriser la vente et l’échange de toutes les semences paysannes, en l’encadrant strictement.
Précision de taille : la mise sur le marché de ces semences est limitée à des « utilisateurs non-professionnels ».
Comme pour toutes les semences du catalogue, elle implique « le respect des règles sanitaires et relatives à la qualité, le taux de germination, l’emballage et l’étiquetage et celles de droit commun énoncées dans le Code de la consommation » (sécurité et santé des personnes, loyauté des transactions commerciales et protection des consommateurs).
« C’est une certitude que tous les producteurs de semences paysannes ne pourront pas satisfaire à ces règles drastiques ni s’offrir le passeport sanitaire qu’on risque bien de leur réclamer à l’avenir… », explique Maxime Schmitt, coordinateur de la Maison des Semences Paysannes Maralpines, à Nice. Ecouter La Terre au Carré du 22 juin 2020.
En un siècle, les trois quarts des variétés de fruits et légumes ont disparu du fait de l’industrialisation agricole. Face au changement climatique, des jardiniers et maraîchers cultivent les semences paysannes.
Extrait : Elles sont « paysannes » et « population ». Paysannes, car elles « trouvent leur origine dans le travail séculaire des paysans, qui les ont d’abord domestiquées, puis adaptées, améliorées et mises en circulation à travers l’échange des graines », ... « Population » car contrairement à nombre de variétés industrielles, elles ne sont pas homogènes, mais au contraire diverses, tel un peuple humain. Ce qui les rend ardues à classifier dans un catalogue officiel, mais extrêmement adaptables.
Lire la suite sur Reporterre.
Avant de stocker les semences il est important de les collecter au meilleur moment et de les faire sécher avec soin. Il faut les récupérer lorsqu’elles arrivent à maturité, sur un fruit bien mûr et les laisser sécher avant de les stocker. Egalement, il faut prendre en compte la plante en question car, on ne récupère pas les graines de la même manière selon le végétal. Pour les légumes feuilles, il faudra les laisser monter à graine pour les récupérer en attendant que ces dernières soient bien sèche sur la plante.
Prélèvement/conservation : Exemple de la graine de tomate.
Un généreux partage : Ils sont venus nombreux ce lundi 15 octobre 2018 pour partager leurs bonnes pratiques du jardinage dans le respect de la nature et de l’environnement.
La thématique retenue : "Récolter les graines du potager et les conserver" a animé des échanges nourris par la curiosité des uns et l’expérience des autres.
Echanges, conseils, partage,
La bonne surprise de la soirée, qui justifie à elle seule, la volonté d’échange et de partage de nos "intentions" a été la bourse aux graines et aux plants improvisée par les plus passionnés de nos amis jardiniers. Saluons au passage la Loi Egalim qui permet à quiconque de donner, d’échanger, mais aussi de vendre des semences de variétés non inscrites au catalogue officiel à des « utilisateurs non professionnels ». Lire plus.
Ils ont prodigués leurs conseils et échangé mais aussi offert beaucoup de graines, inconnues de certains, avec la promesse de plus encore collecter ces pépites génétiques de nos jardins et de les partager. Merci à tous pour votre présence et votre générosité.
Empéchés Maxime et Lydie du Col du Noyer ont voulu quand même participer : "... Notre façon de travailler : Comme vous l’avez sûrement deviné, nous utilisons aucune graines F1 à part les courgettes jaune (demande des clients qui sont persuadés de manger un légumes ancien hors c’est faux c’est une fabrication).
Nous cultivons une grande diversité de races anciennes de courgettes ( 6 variétés différentes ) et 12 variétés anciennes de courges du coup à cause des hybridations des Cucurbita pepo tout comme les patissons et les melons
Nous ne pouvons récupérer aucune graine,on a déjà essayé les résultats sont très originaux en forme et en couleurs.
Nous récoltons les graines de tomates ( qu’on fait fermenter 2ou 3 jours dans leur jus, lavées à l’eau et séchées dans du papier).
Les autres graines : salade et ombellifères sont difficiles à récupérer les chevreuils passent souvent avant nous.
Les pommes de terre sont faciles à garder et à ressemer.
Les haricots et petits pois aussi , il suffit de les laisser sécher sur la plante ..."
Au delà du partage de graines et des échanges que nous pourrons faire au "Dépôt" voici une liste non exhaustive de fournisseurs de semences et de passionnés :
- La Ferme de Sainte-Marthe ;
- La Semence Bio ;
- Graines Del Païs ;
- Kokopelli ;
- Le Potager de Santé (Pascal Poot) ;
- Graines et Bio ;
- Biaugerme ;
- Germinance ;
- La bonne Graine ;
- Graines de troc, une autre façon de s’échanger graines et savoir-faire ;
- Solana Seeds (Québec) ;
- Thompson Morgan (Royaume-Uni) ;
- Au Ventmarin (Passion tomate) site de Christian Lemaire ;
- Seed Savers Exchange (Association américaine) oeuvrant depuis 1975 ;
- Jardins de tomates, "Semer, planter, partager" et astuces de jardiniers ;
- Semeurs, une bourse-encyclopédie. "Le forum des passionnés du jardin".
- Les graines de Tatiana (en anglais)
Fin aout, c’est le moment idéal pour renouveler la fraiseraie. La multiplication par stolon s’effectue à partir de la deuxième quinzaine d’août, dans une terre encore chaude. Les fraisiers auront le temps de bien installer leurs racines avant l’hiver. Renouveler la fraiseraie fin aout est un gage de bonne reprise et la récolte meilleure qu’avec une plantation de printemps.
Les fraisiers sont des plantes exigeantes, niveau fertilité du sol : un apport de compost ou de fumier décomposé à incorporer avec une griffe (ou simplement placé en surface du sol) est fortement recommandé pour fertiliser votre sol avant de les y installer.
En savoir plus sur la fraiseraie > sur Promesse de fleurs
Récolter les graines de tomates pour la saison prochaine est intéressant surtout quand une variété à bien produit en résistant aux maladies. C’est un geste ancestral qui permet de devenir autonome en graines de tomate, mais aussi d’obtenir des semences adaptées à vos conditions de culture et à votre propre terroir.
Il faudra sélectionner les plus jolis fruits, qui feront des plants de tomates avec le même patrimoine génétique, c’est facile.
Pourquoi produire les graines de tomates qui feront les prochains semis ?
Les variétés s’adaptent au fil des années au terroir. Récolter des graines et les resemer permet de participer à l’adaptation et à la résistance aux maladies.
Dans le détail : Comment produire vos propres graines de tomates sur Kokopelli.
Annie Debacque est notre partenaire pour la fourniture des plants d’aromatiques, condimentaires, médicinales pour la Fête des plants annuelle.
Ce 30 juillet 2024 nous avons pris rendez-vous chez elle, à Bonnanech, pour une visite guidée de son jardin.
Quelques photos de notre visite
Qui est Annie Debacque ? Et visite du jardin des simples >Video de l’ArchiPelle
Annie nous a offert des plants d’Artemisia annua pour les bichonner voir la page de la Maison de l’Artemisia.
Pourquoi semer des engrais verts ?
Ils ont plusieurs avantages :
– Ils fournissent des éléments nutritifs aux cultures à venir. La biomasse des engrais verts est une réserve d’éléments nutritifs redistribués rapidement avec leur dégradation après fauchage.
– Certains engrais verts ont la capacité de prélever des éléments nutritifs dans leur environnement (les légumineuses fixent l’azote capté dans l’air et les brassicacées captent le potassium et le phosphore de la roche).
– Ils limitent la propagation des mauvaises herbes : certains engrais verts sont dits « étouffants » vis à vis des adventices (croissance rapide, système racinaire et couvert végétal concurrentiels).
– Ils préservent et/ou améliorent la structure du sol.
– L’utilisation d’un mélange d’engrais verts aux systèmes racinaires différents (fasciculés et pivotants) permet une structuration du sol sur plusieurs niveaux.
– Ils sont aussi utiles pour limiter le lessivage de l’azote (en occupant rapidement le sol en automne), attirer des auxiliaires (carabes, pollinisateurs...) …
Des engrais verts tout au long de l’année
Les engrais verts peuvent se semer une bonne partie de l’année, du printemps au début de l’automne. Les espèces citées précédemment sont soit annuelles, bisannuelles ou vivaces. Selon les saisons, nous pouvons semer :
Au printemps : phacélie, vesce de printemps, moutarde, lin, avoine, tournesol ;
au début de l’été : moutarde, sarrasin, sorgho ;
à la fin d’été, début d’automne : graminées, moutarde, phacélie, vesce d’hiver, féverole, colza fourrager ;
Plus d’infos sur Binette et cornichon ; et un tableau des engrais verts.
Pourquoi utiliser les engrais verts ?
Choisir en fonction des besoins de votre sol :
Décompacter : préférez la moutarde, luzerne, trèfles, seigle ou vesce ;
Protéger le sol : phacélie, moutarde, seigle ou vesce ;
Fertiliser : Vesce, phacélie, moutarde, et les légumineuses en général ;
Désherber : sarrasin, seigle, vesce ;
Attirer les insectes : phacélie et trèfles.
La Phacélie est une hydrophyllacée qui étouffe les mauvaises herbes (chiendent) et lutte contre les nématodes grâce à sa végétation abondante et à son système racinaire très développé.
Le sainfoin est une légumineuse qui enrichit le sol en azote. Il convient aux sols calcaires, secs, chauds et perméables.
Moutarde blanche : crucifère qui étouffe les mauvaises herbes et enrichi le sol.
C’est quoi le mildiou ?
C’est une maladie cryptogamique, provoquée par un oomycète, un parasite longtemps considéré comme un champignon. Les oomycètes sont des micro-organismes aquatiques ayant perdu leurs propriétés de photosynthèse. Contrairement aux champignons, ils ne peuvent survivre que dans le milieu aqueux, ils sont propagés par l’eau sur les végétaux qu’ils colonisent.
Comment traiter le mildiou naturellement ?
Les traitements curatifs pour combattre le mildiou sont plus ou moins efficaces suivant les dégâts.
1. Éliminer toutes les parties végétales touchées par le mildiou.
2. Le meilleur moyen d’éliminer les spores coupables de la propagation de la maladie reste le feu. En milieu urbain l’évacuation des parties malades en sac poubelle fermé sera préférable.
3. La bouillie bordelaise avec parcimonie.
Les produits à base de cuivre sont reconnus comme étant efficaces contre le mildiou. La bouillie bordelaise contient de l’eau, du sulfate de cuivre et de la chaux.
A pulvériser sur les plantes malades tous les 15 jours, en recommençant l’opération 2 à 3 fois. Elle limite la propagation des spores.
Attention : le cuivre est un métal lourd, il a tendance à rester dans le sol et sera alors toxique, à long terme, pour certains micro-organismes, mais aussi pour les animaux et les insectes.
4. Le bicarbonate de soude : 100 % naturel il a le pouvoir de neutraliser l’acidité du milieu dans lequel il opère. Comme le mildiou a besoin d’une certaine acidité pour se développer il est contrarié. Recette : mélanger de 20 mL de savon noir et de 5 g de bicarbonate de soude dans 2 L d’eau chaude, pulvériser.
5. Huiles essentielles : efficaces avec leurs propriétés fongicides : origan, sauge sclarée, giroflier, tea tree ou citronnelle. Recette : diluer 20 gouttes d’HE dans 500 ml d’eau et ajoutez une cuillère à soupe de savon noir. Agiter. C’est prêt.
6. Jardibel(par exemple).
Solutions préventives pour éviter le mildiou :
1. Aérer : en plantant ou en semant espacé,
2. Diversifier : certaines variétés de légumes sont moins sensibles au mildiou que d’autres donc en variant les espèces, on établit une sélection naturelle.
3. Pratiquer la rotation des cultures,
4. Éviter le surplus d’humidité : arroser le matin plutôt que le soir, le feuillage doit rester sec (arroser au pied).
5. Veiller à ne pas associer : tomates et pommes de terre, et aussi toutes les variétés sensibles.
6. Appliquer des traitements naturels préventifs : Le purin d’ortie est très efficace en prévention. il stimule les défenses immunitaires. La décoction de purin s’utiliser en curatif. Et aussi : le purin de prêle pour son taux de silice, le purin de fougère pour ses propriétés antifongiques, le purin de consoude aident à prévenir l’infection de mildiou.
Des recherches récentes montrent que le champignon Ascomycota sp., empêche la croissance des oomycètes et les détruit. D’après ces études, 100% de mortalité est observée dès 1 mg/L. Le champignon pourrait donc être utilisé comme agent de biocontrôle à la place des traitements chimiques. A suivre.
Choisir les bonnes variétés (ex. tomates) :
La tolérance au mildiou est un critère de sélection variétale depuis des décennies. Certaines tomates résistent mieux que les autres au mildiou.
Il existe la "précoce de Quimper", "la Stupice", "la précoce glacier" qui permettent de produire des tomates très tôt dans la saison. Même si le mildiou attaque les tomates en milieu d’été, il y aura déjà eu une belle production. La "de Bérao" ou Tomate Arbre, très précoce, originaire du Brésil, "Legend" une variété d’origine américaine et "la Red Robin" (variété naine qui ne montera pas plus haut que 60 cm), la tomate "Tigerella" ou Tomate Tigre, sont aussi des variétés très précoces et résistantes au mildiou.
D’autres tomates paysannes sont résistantes aux maladies comme la "Rose de Berne" ou la tomate "Joyau d’Oaxaca" qui produit de belles tomates, particulièrement précoce.
A l’inverse les "Cœur de Bœuf" et "Noire de Crimée" sont moins résistantes.
L’été est la meilleure période pour tailler "en vert" les arbres fruitiers en sachant que des conditions météorologiques pluvieuses (en 2024) vont favoriser une pousse importante des nouveaux rameaux nés de bourgeons terminaux ou axillaires, ou dormants.
Précautions : Attention, vérifier l’absence de nids d’oiseaux dans les trous des troncs (espèces cavernicoles) ou sur les fourches.
Si aucune taille fruitière n’a été faite depuis plusieurs années, il faut reporter cette taille en vert l’an prochain et faire une taille automnale cette année pour restructurer la forme de l’arbre.
Il faut quand même supprimer les rejets du sol ou partant du tronc.
Comment tailler ses fruitiers ? Tous les détails sur Mon jardin Bio
Un arrosage régulier
Attention aux arrosages qui doivent garantir un sol frais pour la plupart des plantes potagères. En cas de fortes chaleurs, mieux vaut arroser tard le soir, les légumes profitent de l’humidité de la terre durant toute la nuit. L’arrosage du matin est vite dissipé en période de canicule. Si ce n’est pas déjà fait, ajoutez une couche de paillage pour conserver l’humidité du sol plus longtemps.
Astuce : préférez arroser copieusement moins souvent que quotidiennement en faible quantité. Trouver le rythme qui vous convient (une fois par semaine par ex.). Il est important que les plantes aient le temps de puiser l’eau fournie et que cette dernière s’infiltre jusqu’aux racines. Si vous utilisez un arrosage automatique au goutte-à-goutte, prévoyez au moins 30min à 45min d’arrosage.
Paillage bienfaiteur
– Limite les adventices. Celles qui réussissent à pousser au travers du paillis sont très faciles à déraciner,
– Améliore le sol en entretenant sa vie biologique (nourriture et abri pour les auxiliaires). Le paillage se décompose sous l’action des bactéries du sol et se transforme peu à peu en humus dont les plantes viendront se nourrir. La structure du sol est améliorée, les bactéries l’aèrent,
– Limite l’échauffement du sol en été et le gel en hiver,
– Filtre l’eau lors des fortes pluies. Le paillage permet une meilleure infiltration donc une meilleure assimilation de l’eau par les plantes. Sur les terres argileuses, la protection du paillis va éviter la création de la croûte imperméable appelée « battance ».
– Limite l’évaporation de l’eau en été et empêche la terre de trop chauffer. Si un binage vaut deux arrosages, un paillage en vaut 5 !
– Limite le gel en hiver et entretient la vie des micro-organismes du sol.
Plus sur le paillage > ICI
Binage et désherbage
Désherber régulièrement pour se faciliter le travail. Grâce à une bonne couche de paillage, les indésirables poussent moins, dans les zones non paillées biner régulièrement. En cassant la croute superficielle de la terre, vous aidez l’eau à mieux pénétrer. Ce mouvement de va et vient avec la binette permet également de retirer les adventices facilement.
Ce traitement « ne » contient pas de soufre (inutile pour les tomates sauf si elles souffrent d’oïdium). Il est dosé à 6g/litre de cuivre, c’est suffisant et on peut même descendre à 2g par litre si les pieds de tomate ne sont pas trop attaqués.
Pour un pulvérisateur de 5L :
– 100 gouttes d’huiles essentielles aux propriétés anti-fongiques efficaces sur le mildiou (sarriette des montagnes, origan compact et tea tree, origan d’Espagne, clou de girofle, piment de la Jamaïque, sauge officinale…), choisir deux ou trois HE dans cette liste suffit.
– 15ml de teinture mère de propolis
– 5 c. à café d’huile de colza,
– 5 c. à café de savon noir,
– 5 c. à café d’argile blanche,
" 31 à 32g de bouillie bordelaise.
Préparation/application :
Au préalable, couper et jeter tous les feuillages malades.
Bien mélanger les huiles essentielles dans un seau avec le savon noir et l’huile de colza, puis ajouter 1l d’eau, la teinture mère de propolis, bien mélanger. Déposer l’argile sur le dessus, et la laisser totalement « couler » toute seule avant de mélanger (sinon, ça fait des grumeaux).
Ajouter le cuivre, bien mélanger puis compléter d’eau. Verser dans le pulvérisateur et bien détremper les tomates sans oublier le dessous des feuillages.
C’est quoi l’oïdium ?
L’oïdium est un champignon parasite de la famille des érysiphacées qui s’attaque aux parties aériennes des plantes . Le vent transporte les spores d’oïdium et disperse la maladie.
Comment traiter l’oïdium naturellement ?
1. Le bicarbonate de soude, a pulvériser sur l’ensemble de la plante, (tige, feuilles, bourgeons) ; recette : 5gr de bicarbonate (une cuillère à soupe) pour un litre d’eau (de pluie) et un peu de savon noir ou de liquide vaisselle. Agiter, c’est prêt.
2. La décoction de prêle peut être pulvérisée sur les jeunes pousses de courgette ou de concombre.
3. lutte biologique : une macération de gousses d’ail (une tête dans 10 litres d’eau à faire bouillir puis patienter deux jours) ou du lait dilué dans de l’eau en pulvérisation.
4. Le soufre minéral est efficace avec son action fongicide puissante. Patienter 3 jours avant de récolter les fruits après traitement.
Plus : 7 traitements contre l’oïdium sur Jardipartage.
Solutions préventives pour éviter l’oïdium.
1. Espacer les plants.
2. Au tout début d’attaque, éliminer manuellement les parties touchées. Ne pas se débarrasser des parties malades au compost.
3. Préférer des variétés peu sensibles : courgette « Astia » ou le potimarron « Red Kuri ».
4. Désinfecter les outils de jardin pour ne pas propager les spores d’oïdium.
5. En traitement préventif : décoction de prêle et bicarbonate de soude peuvent donner de bons résultats.
Riche de 3000 à 4000 espèces cette famille de plantes est à la fois très connue pour ses légumes délicieux (tomate, aubergine, poivron, piment, pomme de terre, ...) mais crainte pour un grand nombre de plantes très toxiques comme : la belladone, la jusquiame, la mandragore, ...
Ce sont des arbres, des arbustes, des lianes, des vignes ou des plantes herbacées annuelles ou pérennes.
Les Solanacées sont très utilisées dans la production de produits agricoles, de plantes médicinales, d’épices, de tabac ou tout simplement comme plantes ornementales.
Caractéristiques :
Les feuilles sont simples chez le tabac ou le datura et sont composées chez la tomate ou la pomme de terre. Elles alternent le long de la tige.
Les fleurs sont solitaires ou en grappes. Les 5 pétales réguliers, soudés entre eux confèrent une forme caractéristique en étoile (tomate) ou bien en trompette (pétunia). Elles sont hermaphrodites et comportent donc un pistil entouré de 5 étamines rattachées aux pétales. Les sépales également soudés englobent parfois complètement le fruit comme chez l’amour en cage (Physalis).
Le fruit est une baie charnue chez la tomate, l’aubergine, le physalis mais une capsule (fruit sec) chez le datura et le tabac.
Fiche de caractérisation aubergine, poivron, tomate.
Lire plus sur Jardiner malin.
L’association RESPECTS Occitanie essaye de démontrer avec ses expériences de jardinage (ateliers du mardi et du jeudi matin) que la production potagère reste possible avec les conditions imposées par les contraintes climatiques.
Présenté à la Fête des plants, le 13 avril, le jardin en trou de serrure, construit par Naturel Bois au Jardin des Violettes est maintenant planté.
Il a été inauguré le samedi 25 mai à 11 heures en présence des jardiniers bénévoles, au Relais Solidaire, 1, Impasse des Violettes, 31270 Cugnaux.
> Télécharger l’invitation.
> Télécharger le memo : construction et utilisation du keyhole.
Le jardin en trou de serrure représente une approche novatrice et durable du jardinage, alors qu’ils ont 5.000 ans d’existence en Afrique et en Asie.
Il s’inspire du fonctionnement des écosystèmes naturels. Avec ses multiples avantages, il devient une solution idéale pour obtenir des récoltes abondantes et durables, particulièrement en période de sécheresse, un phénomène de plus en plus fréquent de nos jours.
Le jardin en trou de serrure offre de nombreux avantages :
" Fertilité du sol constante : grâce au compost placé au centre du potager, les vers de terre et autres organismes acteurs de la décomposition se déplacent librement entre les deux espaces, apportant ainsi lentement et régulièrement de la matière organique et des minéraux au sol. Cette configuration optimise le rendement des légumes cultivés.
" Approche en couches (les fameuses « lasagnes ») : la superposition alternée de couches de terre et de végétaux rappelle le fonctionnement naturel du sol en forêt. Ceci favorise le développement des micro-organismes et des champignons bénéfiques pour les cultures.
" Meilleure conservation de l’eau : la teneur élevée en matière organique du sol retient davantage l’eau, tandis que des cheminées d’humidification sont aménagées pour capter la rosée et amener l’eau dans la terre du potager. Ce système est particulièrement intéressant dans les régions sujettes à la sécheresse.
" Résistance aux conditions climatiques extrêmes : souvent construit en pierre, le muret du jardin apporte une inertie thermique et hydrique qui rend l’espace plus résistant aux épisodes de sécheresse ou de gel.
" Facilité de construction et d’entretien : la forme circulaire du jardin est à la fois ludique et pratique. Le chemin facilite l’accès aux cultures, tandis que la pente du terrain augmente la surface de culture.
" Économique et écologique : le jardin en trou de serrure peut être réalisé à partir de matériaux de récupération tels que des pierres, des briques, du bois et de la terre. Cela en fait une option durable et respectueuse de l’environnement.
L’ingéniosité du keyhole garden tient notamment à son système central : un composteur intégré à la structure globale.
Placé au centre du cercle, il favorise les échanges entre l’espace de compostage et le substrat de plantation tout autour. Les vers de terre et autres décomposeurs du compost peuvent circuler librement entre le composteur central et le substrat, diffusant les nutriments dans l’ensemble du keyhole garden de façon lente et harmonieuse.
> Télécharger le memo : construction et utilisation du keyhole.
Une guilde est une association de plantes qui interagissent et s’entraident, créant un écosystème stable et durable.
En permaculture, on s’attache à recréer des écosystèmes permettant aux plantes de se développer en harmonie dans un environnement diversifié et les guildes y sont des associations de plantes bénéfiques. Tous les composants de l’écosystème créé remplissent une ou plusieurs fonctions qui se soutiennent et se complètent. On parvient ainsi à un regroupement harmonieux, une coexistence stable où le jardinier se nourrit et dans laquelle le jardin est paillé, le sol fertilisé, les parasites contrôlés, les pollinisateurs attirés et les nutriments accumulés.
Dans ce système de polyculture idéalement autosuffisant, arbres, arbustes, plantes, insectes et petite faune « travaillent » ensemble pour assurer productivité, santé et pérennité au tout.
La tomate fait partie des incontournables au potager. Cette culture a tendance à prendre de la place, surtout en hauteur. Pour maximiser les rendements, elle peut être associée avec la culture d’autres végétaux.
Télécharger la compilation : les meilleures compagnes de la tomate.
Et pour aller plus loin : Le potager permacole.
L’Estragon, Artemisia dracunculus, ou Dragon vert/Serpentine, est une espèce de plantes herbacées vivaces, semi-persistantes, de la famille des Astéracées (Composées).
Plante à usage condimentaire elle est cultivée pour ses feuilles parfumées aux saveurs sucrées, acidulées et amères. On l’utilise aussi pour ses propriétés médicinales.
Culture de l’estragon.
Consommation et bienfaits.
L’estragon est excellent pour stimuler l’appétit et dynamiser la digestion, grâce à la vitamine C. Il s’avère efficace en cas de ballonnements, d’aérophagie et de douleurs à l’estomac. En savoir plus : bienfaits et vertus
Dans le cadre de notre partenariat avec l’association Kokopelli nous bénéficions d’une remise de +/- 20% sur nos commandes groupées.
Kokopelli nous informe :
Les plants sont disponibles ! Vous n’avez pas eu le temps de semer ou vous vous sentez plus à l’aise à jardiner à partir de plants ? Nous avons sélectionné plus de 50 espèces, et variétés, de plants biologiques afin d’offrir, à votre potager, toute la richesse de notre biodiversité !
Retrouvez, d’ores et déjà, près d’une quarantaine de références sur l’échoppe Kokopelli. Les autres espèces, et variétés, viendront s’ajouter au fil de la croissance des plants !
Nos plants " issus de nos semences " sont cultivés à deux pas de Kokopelli, sur la ferme agroécologique de Cotyledon.
Pour commander : visitez la boutique de Kokopelli, relevez le code de l’article (ex : Code : ZA0003 pour la verveine citronnée) et envoyez votre commande à : occitanie@respects.fr
N.B. : dans le cas de plants multiples nous pouvons partager.
La gravité joue aussi un rôle extrêmement important dans le développement des végétaux !
Le gravitropisme :
C’est l’influence de la gravité sur la croissance et l’orientation des végétaux… grâce à des cellules spécialisées dans la perception de la gravité ! Situées dans la coiffe du système racinaire et dans la tige des végétaux, elles transmettent des signaux que la plante va interpréter pour orienter son développement. Ce sont les cellules stratocytes qui agissent comme des poids, à la manière d’un fil à plomb. L’orientation verticale est appelée orthogravitropisme. Elle est négative pour la tige et positive pour les racines. En bref, de la graine à la plante, le végétal sait très bien s’il pousse dans le bon sens ! Même si vous plantez votre graine à l’envers la tige sortira à l’air libre… L’orthogravitropisme négatif repousse le sol tandis que l’orthogravitropisme positif est attiré par le sol, c’est le côté des racines ! Ainsi, si vous couchez vos plantules elles chercheront toujours à rétablir la verticalité en fonction de la gravité. Extraits : https://www.louvrelens.fr
Pour aller plus loin : sur Planet Vie.
où les planter ?
La pomme de terre est un tubercule facile à cultiver, elle réussit sous tous les climats et dans tous les sols. Choisissez un emplacement ensoleillé.
Dans quel sol ?
Elles apprécient les sols légers, profonds et riches. Apportez du compost bien mûr (au moins 3 kg par mètre carré) à l’automne précédent, par griffage sur 5 cm, après avoir bien décompacté le sol.
Comment faire germer les tubercules ?
La plantation s’effectue avec des tubercules préalablement germés. S’ils ne le sont pas lors de l’achat, il faudra les entreposer quelques jours à la lumière, dans un local non chauffé (une température de 10-15 ° est idéale). Disposez-les sur des cagettes, sans les superposer, et patientez !
Quand planter ?
Les pommes de terre se plantent dès février sous abri (serre froide, tunnel ou sous voile de forçage) pour les « "‰primeurs"‰ » et de mi-mars à mai pour les autres variétés, lorsque la température du sol atteint 10 °.
Comment planter ?
Deux méthodes sont aujourd’hui utilisées : la plantation traditionnelle en terre (avec buttage) et culture sous paillis.
Méthode traditionnelle avec buttage en cours de culture : formez des rangs de 10 cm de profondeur, espacés de 50 à 70 cm. Posez un tubercule, germe vers le haut, tous les 40 cm (ou 30 cm pour les primeurs). Recouvrez de terre et procédez à un premier arrosage si nécessaire. Un à deux buttages seront à prévoir en cours de culture.
Méthode sous paillis : La plantation sous paillis (ou sous mulch) consiste à poser les tubercules sur le sol (en respectant les mêmes espacements que pour la culture traditionnelle) et à les recouvrir d’une épaisse couche de paillis. Cette protection sera complétée au fur et à mesure de la croissance de la plante, les tubercules devant toujours se trouver à l’abri de la lumière.
Dans les petits jardins, on pourra utiliser la culture en tour : elle peut être construite à partir de matériaux divers (bois, grillage, sac, pneus…). Les tubercules sont posés sur un lit de terreau ou compost. Dès que la plante monte, elle est recouverte de terreau en laissant juste dépasser les dernières feuilles, et ainsi de suite jusqu’en haut de la tour, permettant ainsi aux tubercules de se former sur toute la hauteur du contenant.
Ces techniques permettent de récolter les pommes de terre sans les abîmer, mais elles nécessitent d’avoir à disposition au jardin de la paille ou une grande quantité de « "‰déchets verts"‰ » comme de la tonte, des feuilles mortes, du broyat…
Exemple de culture en tour.
Et aussi :
La technique de culture "patates gazon"
En termes de culture de patates, on a beaucoup privilégié au départ, la technique des « patates gazon ».
– choisir une zone de pelouse tondue,
– poser les tubercules directement sur la pelouse,
– recouvrir de compost et de mulch.
Laisser faire.
Un bon substrat possède des propriétés qui permettent à la fois une croissance rapide et saine des plantules.
Capacité de rétention en eau : L’eau est indispensable à la germination ! La graine se gorge d’eau et gonfle. Progressivement les téguments se ramollissent et la première racine appelée radicule apparait. Viennent ensuite les cotylédons et les feuilles. Le substrat doit donc pouvoir retenir une grande quantité d’eau et rester humide tout au long de la période de culture pour assurer une bonne nutrition hydrique à la plante.
Porosité et drainage : L’excès d’eau est dangereux pour les graines ! Tout comme les racines et les feuilles, elles ont besoin d’oxygène pour vivre et se développer. Un arrosage trop abondant remplirait tous les espaces d’air (porosité) du sol asphyxiera la graine et les radicelles. Un substrat retenant trop l’eau aura les mêmes conséquences. La plantule affectée flétrira et se décomposera.
Les milieux très humides sont également propices au développement des bactéries et champignons pathogènes. Les jeunes plantules sont fragiles et particulièrement sensibles à la « fonte des semis » qui affecte les racines et le collet. En général, les terreaux « spécial semis » contiennent du sable de rivière, de la perlite ou autres matériaux qui assurent un bon drainage.
Densité et granulométrie : Les graines auront besoin d’un sol léger pour permettre à la toute première racine d’émerger et de se développer. La partie aérienne devra elle aussi se frayer un chemin jusqu’à la lumière.
Quantité de nutriments : La fertilité du substrat dépend de la quantité de nutriments qu’il contient. Au fur et à mesure de leur croissance, les plantules puisent dans leurs propres réserves mais elles extraient aussi les minéraux dont elles ont besoins dans leur substrat. Les terreaux sont généralement enrichis en nutriments par ajout d’engrais afin de stimuler leur développement.
Un substrat exempt de maladies : Naturellement, un substrat contient des milliers de bactéries et de champignons ! Tous ne sont pas bénéfiques pour les jeunes plantules. Les sacs vendus dans le commerce ont été préalablement stérilisés pour éviter tout risque de maladies.
Acheter un terreau pour semis
Les terreaux pour semis sont plus onéreux que les terreaux universels mais comme leurs noms l’indiquent, ils sont adaptés au semis.
La majorité des substrats vendus sont composés de 30 à 90 % de tourbe. Du fait de l’impact désastreux de son extraction sur les écosystèmes, l’usage de la tourbe devrait être réduit dans les prochaines années. Sachez qu’un seul centimètre de tourbe demande une dizaine d’année pour être régénéré ! Il existe désormais des terreaux universels et "spécial semis" portant la mention « sans tourbe ».
Faire son terreau pour semis
Essayer avec 40% de terre de jardin, 40% de compost d’écorces, de fibre de bois ou de déchets verts mûr et 20 % de sable. Tamiser le mélange si nécessaire. Les proportions de terre de jardin, compost et sable devront probablement être modifiées en fonction du type de sol de votre jardin.
Extrait de : La Ferme de Sainte Marthe.
Et aussi : le calendrier des semis de Kokopelli.
Dans le cadre de nos ateliers mensuels "biodiversité" RESPECTS Occitanie a proposé le 27 janvier 2024 de découvrir : Les principes de l’agriculture syntropique et des échanges avec un praticien : Laurent Moure.
Vous trouverez ci-dessous les liens vers les documents et ouvrages qui ont servi à préparer cet atelier.
– Memo syntropie de RESPECTS Occitanie ;
– Site Ernst GÁ¶tsch ;
– Joala syntropie : la pépinière d’AnaÁ« lle Théry (autrice et formatrice) ;
– La ferme des Mawagits dans le Gers, formations ;
– Application au potager : Le jardin en syntropie de Marieke ;
– Comment créer un jardin syntropique Episode 1 ;
– Comment créer un jardin syntropique Episode 2
– Petit guide pratique : L’agroforesterie en BD ;
– Poster : présentation syntropie ;
Bibliographie :
– Bienvenue en syntropie : AnaÁ« lle Théry - Joala syntropie.
Le buis (Buxus sempervirens) est victime de la redoutable Pyrale du buis depuis quelques années et aussi de champignons pathogènes.
Si les buis ne peuvent pas être sauvés et doivent être remplacés il existe quelques arbustes qui feront l’affaire :
– Le chèvrefeuille à feuilles de buis (Lonicera nitida) ;
– Les houx japonais dits crénelés tels que l’Ilex crenata. Dotés d’un petit feuillage persistant et d’un port dense, résistants aux maladies et aux ravageurs, ces arbustes supportent également très bien la taille.
– Les fusains, Euonymus fortunei, rustiques jusqu’à -15 °C, ils supportent le calcaire.
– Le Fusain du Japon est un peu plus frileux (-12 à -15 °C),
– Le myrte de Tarente (Myrtus communis tarentina) ou le buis africain (Myrsine africana), deux arbustes très résistants à la chaleur et à la sécheresse.
– L’Osmanthus burkwoodii aux feuilles de houx.
– Le troène de Yunnan.
Voir plus sur Promesses de fleurs : "Quels arbustes pour remplacer le buis ?"
C’est quoi une plante en racines nues ?
Les plantes vendues à racines nues sont proposées sans pot et sans substrat ; des végétaux cultivés directement en pleine terre en pépinière.
Durant la première quinzaine du mois de novembre, lorsque les températures baissent et que les jours raccourcissent, les arbres et arbustes perdent leurs feuilles et entrent en repos pour l’hiver. Ils peuvent donc être déplantés et débarrassés de la terre qui entoure leurs racines sans subir de stress.
Quelles plantes à racines nues sont disponibles ?
Les plantes les plus vendues en racines nues sont les arbres, fruitiers ou d’ornement. Ils se développent mieux en pleine terre où ils ont beaucoup plus d’espace qu’en conteneur.
Sont aussi disponibles : des arbustes, des petits fruitiers (framboisiers, groseilliers, fraisiers…), des rosiers, des plantes de haie (charmilles, hêtres, etc.). Certaines vivaces comme les pivoines peuvent aussi être proposées à racines nues.
Ce sont donc en grande majorité les espèces caduques qui sont disponibles en racines nues. Les plantes à feuillage persistant ne le permettent pas, car leur cycle fait qu’elles ne sont jamais totalement en repos végétatif ni entièrement dépourvues de feuillage. Il existe cependant quelques exceptions comme : l’if, le buis, le cotonéaster ou le laurier-cerise. Ces végétaux particulièrement résistants et vigoureux s’accommodent très bien de ce mode de culture.
Avantages et inconvénients des racines nues ?
Pour les avantages :
– Ils sont moins chers à produire (pas de contenants ni de substrat, moins d’entretien, de manipulation et croissance plus rapide), donc moins chers.
– Ils sont légers et faciles à transporter.
– Ils sont faciles à planter
– Les racines sont visibles : on peut alors s’assurer de la qualité des plants et écarter les souches douteuses et n’ayant pas été comprimées dans un pot, elles sont bien développées, ce qui favorise un enracinement optimal et une très bonne reprise.
– Ils sont plus écologiques que des végétaux cultivés en pots plastiques avec du substrat, des engrais, beaucoup d’eau et parfois du chauffage.
Pour les inconvénients :
– Ils ne sont pas disponibles toute l’année et ne peuvent être plantés qu’en automne-hiver (de mi-novembre à début mars).
– Les racines sont fragiles et n’ont aucune protection.
– La plantation doit être immédiate pour éviter un dessèchement ou une exposition au gel des racines. Si cela n’est pas possible, il faut stocker les racines nues en jauge.
– Ils nécessitent quelques soins supplémentaires à la plantation : l’habillage (tailler légèrement les racines pour stimuler la pousse du chevelu racinaire), la taille des branches pour équilibrer la partie aérienne et la partie racinaire et le pralinage (trempage des racines dans un mélange boueux qui favorisera la reprise racinaire)
– Leur choix est plus restreint que pour les variétés en pots.
Extraits de : Promesse de fleurs
- Les chicorées :
Les chicorées, crues ou cuites (au gratin ou à l’étouffée…), ce sont des salades d’hiver indispensables. Quelques variétés : "Barbe de Capucin" (Cichorium intybus foliosum) qui s’approchent un peu des Pissenlits.
Les chicorées Pain de Sucre (Cichorium intybus foliosum), forment de superbes pommes allongées, au cœur bien blanc.
Les chicorées italiennes (Cichorium intybus partim) sont souvent colorées (ex. "Rouge Trévise", "Rouge de Vérone") ou présentent de jolies pommes en forme de roses ("Grumolo verde"),
- Les navets :
Le navet jaune ’Boule d’Or’, avec sa jolie couleur ambrée et son goût est très doux, passe très bien auprès des enfants, en potage, purée, mais aussi farci. Les variétés ’de Croissy’ et ’Noir Long’ sont également bien adaptées aux cultures d’automne et se sèment jusqu’à fin septembre.
- La mâche :
Très riche en vitamine C et en fer, la mâche fait partie des légumes "boostant" de l’hiver. Résistante au froid et précoce ’Verte de Louviers’ est également de très bonne qualité. Un peu plus tard dans l’automne, semez la ’Verte de Cambrai’ : plus tardive, elle vous assurera des récoltes jusqu’en mars.
- L’épinard :
Il se consomme en salade, au stade jeunes pousses dès l’automne ou cuit, à maturité, jusqu’à fin avril. Parmi les variétés d’hiver : "Géant d’hiver", "Monstrueux de Viroflay" et ’Parys’, un hybride F1 particulièrement résistant au froid et aux maladies.
- Les radis longs :
A essayer : "Rose d’Hiver de Chine""‰ avec sa chair, blanche et croquante, coupée en très fines tranches, est idéale en salade ou tout simplement sur une tranche de pain beurré ; et aussi "Chandelle de Glace" Radis "Noir long d’hiver de Paris" et "Violet "de Gournay’. Tous bénéficient d’une très bonne conservation.
- Les laitues d’hiver :
Avec la baisse des températures, il redevient possible de semer les laitues. Comme : "Merveille d’Hiver", "Brune d’Hiver", "Artic King", "Bourguignonne" (dite ’Grosse Blonde d’Hiver’) elles sont toutes bien rustiques et résistent, avec brio, aux froids hivernaux.
- Les choux cabus de printemps :
"Cœur de Bœuf des Vertus", "Cœur de Bœuf moyen de la Halle", mais aussi "Cabus express" (plus petit) sont trois choux précoces réputés pour produire, rapidement, de jolies pommes coniques à feuilles tendres au printemps.
La mâche est une salade de culture facile. Elle demande peu d’espace et s’associe bien avec les poireaux.
En étalant les semis entre aout et octobre la mâche sera disponible de l’automne au printemps.
La mâche se sème en place et en ligne elle est peu sensible à la nature du sol, mais il faut qu’il soit bien drainé.
Un semis facile pour tous :
Tracer des petits sillons d’1 cm de profondeur. Espacer chaque sillon de 20-25 cm.
Semer à l’intérieur des sillons puis couvrir d’un peu de terreau ou de terre du jardin.
Arroser régulièrement sans excès. A l’apparition des premières feuilles, éclaircir.
Il est possible de cultiver la mâche en pot ou en jardinière.
Elle peut se semer à la volée mais il faudra ratisser après le semis pour enterrer les graines.
Une salade bonne pour la santé : Voir la page.
Fraisier : Les premiers stolons de fraisiers peuvent se planter dès la mi juillet. Ils permettront aux plants d’être vigoureux avant l’hiver et seront productif la saison prochaine.
Poireau : Comme les plants de poireaux sont eux aussi disponibles cet alliacée sera bénéfique au fraisier en le protégeant des maladies cryptogamiques.
Le poireau sera (aussi) protégé de la teigne par le céleri branche.
Habitués à des conditions de vie extrêmes, notamment l’absence d’eau, les cactus et plantes grasses sont de culture et d’entretien facile. Ils ont besoin de soleil, de chaleur, d’un sol bien drainant pour s’épanouir. Pour les multiplier, la technique du bouturage fonctionne bien. C’est aussi un bon moyen de sauver un cactus en déclin. Autre avantage du bouturage, la plante fille sera identique à la plante sur laquelle on a prélevé la bouture.
Quand ? : La meilleure période pour bouturer vos cactus et plantes grasses s’étend du milieu du printemps jusqu’au début de l’été, entre avril et juillet.
Comment ? : Prélever un morceau sain de plante, si possible au niveau d’une articulation, à l’aide d’un couteau ou d’un sécateur désinfecté.
Le type de morceau prélevé dépend de la plante grasse ou du cactus. Ce morceau peut être une raquette chez les Opuntias, une feuille charnue pour les plantes grasses comme les Sédums, une bulbille chez les Kalanchoe daigremontiana, un rejet chez les Aloes et Agaves, ou un morceau de tige sectionnée (de 10 à 15 cm de long) comme chez les Cereus ou cactus cierges.
Manipulation : Si la plante a des épines, porter des gants épais pour réaliser l’opération ou se munir d’un papier de journal plié sur lui-même pour manipuler la plante.
Cicatrisation : Saupoudrer la plaie avec de la poudre de charbon pour éviter le développement de maladies et laissez sécher complétement, en plaçant la bouture à la verticale dans un endroit sec et frais, sans soleil direct. La phase de séchage peut durer entre 1 semaine et plusieurs mois en fonction des espèces. Un cal doit apparaître à l’emplacement de la coupe. C’est le signe d’une bonne cicatrisation.
Substrat : il sera composé de terreau et de sable (au moins 1/3 du contenu) pour être suffisamment drainant, l’humidité risque de faire pourrir les cactus ou plantes grasses
Plantation : Faire un trou dans le substrat avec un bâton. Planter la bouture en l’enfonçant d’1 cm, en tassant la terre, et, si besoin, en calant le morceau de plante avec des pierres.
Placer la bouture dans un endroit sec, chaud et lumineux, mais sans soleil direct, à une température comprise entre 19 et 24°C. Arroser légèrement si le substrat est sec pour favoriser le développement des racines.
Pour savoir si la bouture est bien enracinée, tirer légèrement et délicatement sur la bouture pour tester la résistance des racines. Cela peut prendre entre 3 et 12 semaines.
Supporter la sécheresse : les cactus et plantes grasses ont adapté leur métabolisme : celui-ci est de type CAM (Crassulacean Acid Metabolism). Cela signifie que ces plantes ouvrent leurs stomates (petits trous au niveau de l’épiderme des feuilles) durant la nuit pour effectuer des échanges gazeux (dioxygène, dioxyde de carbone, eau…), et les referment durant la journée, ce qui limite les pertes en eau.
La taille des tomates (pas obligatoire) permet de récupérer les jeunes tiges (gourmands) auxquelles il faudra ajouter quelques feuilles saines.
Laisser macérer 1kg de cette récupération dans 10 litres d’eau pendant trois jours pour obtenir un insecticide qui filtré, sera utilisé sans dilution contre les pucerons, altises, piéride du choux, teigne du poireau.
La pourriture apicale, ou la maladie du "cul noir" de la tomate est un problème qui se pose à ceux qui cultivent des tomates dans le jardin, elle se manifeste sur le fruit, où l’on observe la pourriture sur la partie finale de la tomate (la pointe basse).
La pourriture apicale est plus une carence qu’une maladie, la plante affectée manque généralement du calcium ou à un excès d’azote ou de potassium dans le sol.
Mais le plus souvent le problème est due à un stress hydrique causé par un mauvais arrosage :
1. Arrosage avec de l’eau trop froide, surtout lorsqu’il fait chaud. Les racines sont incapables d’absorber le calcium du sol.
2. Arrosage de manière trop irrégulière ? Même résultat.
3. Arrosage trop fréquent. Le sol est lessivé et ne contient plus assez de calcium.
Action :
Lorsque les premières tomates présentent les symptômes du "cul noir", il faut agir ! La première chose à faire est d’éliminer les fruits touchés et apporter du calcium.
Ils sont riches en calcium :
– Le sulfate de calcium (sous forme de poudre issu du gypse) ;
– Les coquilles d’œuf. Pour que le calcium soit absorbé plus rapidement, il faut les fragmenter, l’effet n’est pas immédiat. Il est très utile de les utiliser à titre préventif, en les incorporant au compostage.
– Les engrais organiques spécifiques à teneur en calcium. Il faut l’observer sur l’étiquette en recherchant un engrais avec une bonne teneur en calcium, certifié biologique et à libération rapide.
Et aussi : apporter du calcium sous forme de chaux éteinte, de lait (1 litre pour 10 litres d’eau), de cendre de bois,…. ou lithotamme (il apporte calcium, magnésium et la plupart des oligoéléments nécessaires).
Il y a essentiellement trois façons de prévenir la pourriture apicale :
– bien travailler le sol,
– le fertiliser correctement,
– l’irriguer de la bonne façon (arrosages réguliers et mesurés).
Et dans les endroits où les caractéristiques du sol ne permettent pas un drainage régulier, vous devez choisir des variétés de tomates rustiques.
Tailler les tomates ? Enlever ou pas les gourmands ?
En fonction des variétés et de la qualité de plantation (type de sol, taux de matière organique ou de fertilisants, exposition...), les réactions sont différentes côté vigueur.
Les premières pousses (premiers gourmands) peuvent être considérées comme l’expression de cette vigueur.
Vous pouvez les laisser et les considérer comme des tiges complémentaires de l’axe principal (+1, +2 ou +3).
Il faut alors les palisser en éventail ou en gobelet d’où l’importance de respecter une distance importante à la plantation entre les plants (80cm+/-).
Ensuite, enlèver les gourmands de chacune des tiges et le plus tôt possible pour que les blessures soient faibles.
Pour les tomates-cerises (et les petites tomates en général), la taille est traumatisante pour les pieds, il est donc recommandé de ne pas tailler et de palisser chaque tige.
Enfin veillez à ne plus enlever les gourmands début août pour lancer une 2ème production de fruits en fin de saison.
Tailler les aubergines ?
Côté aubergine, le jardinier peut les tailler...ou pas !
À l’apparition de la deuxième fleur, couper la tige principale juste au-dessus.
Des rameaux secondaires vont apparaître en dessous.
Conserver les 3 plus beaux et taille les autres.
Des fleurs vont se former sur ces rameaux secondaires ce qui augmente le nombre de fruits... si les pieds sont vigoureux.
Bonne nouvelle pour la biodiversité : la vente des semences reproductibles est autorisée par la loi française, mais aux jardiniers amateurs seulement. Discrètement publié au journal officiel le 11 juin 2020 le texte est disponible <ICI
La grainothèque de RESPECTS Occitanie :
(graines issues de plants "bio" en culture naturelle sans apports d’engrais ou de traitements issus de la chimie).
Liste évolutive en fonction des retraits et des dons (mise à jour mensuelle). Envoi postal possible sur le même principe d’échange.
Agapanthe (Agapanthus umbellatus ’Blue’) ;
Annone (Annonaceae) ;
Arbre à kapok (Ceiba pentandra), ou fromager ;
Aubergine Diamond (Solanum melongena) ;
Basilic africain (Ocimum canum) ;
Basilic vert (Ocimum basilicum) ;
Basilic Grec (Ocimum basilicum "grec") ;
Betterave Rose Lutz-Winter Keeper (Beta vulgaris) ;
Bleuet sauvage (Centaurea Cyanus) ;
Calendula (C. Officinalis) ;
Capucine Nasturtium (Tropaeolum majus) ;
Carotte Orange Dolciva (Daucus carota) ;
Chou Kale frisé (Brassica oleracea ) ;
Chou Rave Dyna (Brassica oleracea ) ;
Concombre Marketmore (Cucumis sativus) ;
Courge Maxima- Potiron Bleu de Hongrie (Cucurbita maxima) ;
Courge Moschata- Canada Crookneck (Cucurbita moschata) ;
Courge musquée Sucrine du Berry (Cucurbita moschata)
Courgette de Triestre- Blanche de Triestre (Cucurbita pepo) ;
Courgette Tabergmoutz du Maroc (Cucurbita pepo) ;
Cresson de Para- Lemon Drops (Spilanthes oleracea) ;
Févier d’Amérique (Gleditsia triacanthos) ;
Gourde Cucuzzi (Lagenaria siceraria) ;
Haricot à écosser Nain Borlotto (Phaseolus vulgaris) ;
Haricot tarbais (Phaseolus vulgaris) ;
Ipomée Ciel Bleu (Pharbitis Purpurea) ;
Lin (Linum Adenolinum), mélange ;
Lin (Linum Usitatissimum), lin cultivé bleu ;
Melon Ananas à chair Rouge (Cucumis melo) ;
Melon Kazakh (Cucumis melo) ;
Navet Rave de Margeride (Brassica rapa) ;
Onagre (Oenothera biennis) ;
Panais De Guernesey (Pastinaca sativa) ;
Pâtisson (Cucurbita pepo var. ovifera) ;
Piment doux des Landes (Capsicum annuum) ;
Poivron jaune Carré d’Asti (Capsicum annuum) ;
Poivron Yolo Wonder (Capsicum annuum L.) ;
Pomelo (Citrus Á—paradisi ) ;
Potimarron (Cucurbita maxima) ;
Radis d’hiver Noir Long (Raphanus sativus) ;
Radis d’hiver Violet de Gournay (Raphanus sativus) ;
Radis Sora (Raphanus sativus) ;
Sauge (Salvia Officinalis) ;
Stévia (S. Rebaudiana) ;
Tagète géante aux épices (Tagete Minuta) ;
Tomates (Aunt Ruby’s German Green, Bédouin, Caro Rich, Cœur de bœuf de Nice, De Berao, Green Zebra, Grushovka, Indigo Bosque Blue, Jaune Flammée, Marital Purple, Matina, Mirabelle blanche, Reif Red, Savignac, Stupice, White Wonder, ...) ;
Thym Officinal (Thymus officinalis) ;
Thym Serpolet (Thymus serpylium) ;
Zucca Serpente (Lagenaria longissima)
Plants disponibles :
– Agapanthes (Lis du Nil ou Tubéreuse bleue) ;
– Bourrache officinale ;
– Avocatier
Plus d’infos avec grainotheque@respects.fr
Dès mi-février pour les régions les plus chaudes et dans un sol ressuyé :
Ameublir le sol en surface et épandre du compost mûr, puis passer et repasser une griffe sur une profondeur de 20 à 30 cm pour émietter le sol et incorporer l’amendement.
Pour l’ail rose (mieux vaut planter l’ail blanc à l’automne sauf si le sol est argileux à limono-argileux)
Planter les gousses (15 cm sur le rang et 30 cm entre les lignes), à 3 cm de profondeur avec leurs pointes affleurant juste sous la surface,
Par la suite, enlever les plantes indésirables à la main et les laisser sur place.
En cas de binage, attention à ne pas blesser les bulbes.
Si le sol est sableux à limono-sableux, pailler avec du foin qui est plus « aérant ».
Le faire à partir de mi-avril dans des régions plus humide, dans les vallées ou en montagne.
La méthode est identique pour l’échalote et l’oignon.
Pour l’échalote, prévoir une distance de plantation de 25 cm dans le rang.
La patate douce.
Ipomoea batatas est une plante vivace que l’on cultive pour consommer son tubercule ;
qui est deux fois plus riche en bêta-carotène que la carotte, elle est aussi très riche en vitamines et minéraux.
Plusieurs méthodes simples sont possibles pour obtenir des plants :
– Mettre un tubercule sur un support humide, à la lumière, au mois d’avril. On verra alors apparaître des yeux comme pour la pomme de terre. Couper ces germes avec un talon de tubercule à repiquer dans une terre sableuse au mois de mai.
– Par bouturage en plantant en pépinière des tubercules qui fourniront six semaines plus tard des rejets à repiquer.
– On peut aussi multiplier la patate douce en plaçant en intérieur près d’une fenêtre vers la fin de l’hiver une patate du commerce à moitié immergée dans de l’eau dans un bocal en verre ou une bouteille en plastique (dont le goulot aura été coupé pour pouvoir y introduire la patate).
Peu importe le sens d’immersion. Quatre à six semaines plus tard, apparaissent des racines dans l’eau et des pousses sur la patate. Lorsque ces pousses mesurent environ 30 cm (avec au moins 2 nœuds), on peut les pincer à la base pour les remettre à raciner dans de l’eau. Dès que ces plantules ont des racines d’une dizaine de 10 cm, on peut les repiquer en pleine terre.
Et/ou comme dans la première méthode on peut couper les germes avec un talon de tubercule et les repiquer dans une terre bien drainée au mois de mai.
Voir les vidéos de Xavier Mathias, pour multiplier la patate douce.
Et pour faire la différence entre blanche, rouge, ... c’est sur cette page.
RESPECTS Occitanie propose ce service d’échange et de partage de semences et de plants pour "servir" la biodiversité. Plus d’infos : Sébastien et Cédric.
La grainothèque, c’est quoi ?
C’est un moyen d’eÌ change et de partage de semences en dehors des circuits commerciaux. La grainothèque est baseÌ e sur le troc. Elle se nourrit et vit avec les graines que deÌ posent ou prennent (deux actions qui devraient être simultaneÌ es) les participants. Cette notion d’eÌ change est indispensable au bon fonctionnement et aÌ€ la peÌ rennisation de la grainotheÌ€que.
En raison des contraintes sanitaires la grainotheÌ€que sera disponible de deux façons :
– au moment des distributions des groupements d’achats ;
– et par envoi postal.
Dans la mesure ou l’association pourra disposer d’un local et tenir des permanences la grainothèque sera disponible.
Quelle utilité ?
Avec la diffusion et l’eÌ change de semences non hybrides, une grainotheÌ€que favorise la biodiversiteÌ . Elle veut aussi proposer des varieÌ teÌ s adapteÌ es au terroir local. Ce principe d’échange et de partage permet de découvrir des variétés (souvent anciennes), favorise les échanges (même virtuels), le partage de savoirs et de techniques.
de produire aÌ€ moindre couÌ‚t ses propres leÌ gumes et fruits, et ainsi d’acceÌ der aÌ€ une alimentation saine et locale.
Si la liberteÌ de produire et d’eÌ changer des semences entre jardiniers est indispensable pour la prise de conscience eÌ cologique c’est préserver un patrimoine vivant hors du giron des grands noms de l’industrie semencieÌ€re.
Comment faire ?
La grainothèque pourra être mise à la disposition des adhérents dans les permanences de l’association à Toulouse et Cugnaux.
Mais nous pourrons mettre aussi en place un service postal pour échanger des graines.
Les semis sont en place et ont bien germé, tout semble parfait... mais vous constatez qu’ils s’allongent à grande vitesse, se fragilisent, jusqu’à mourrir : c’est ce qu’on appelle "les semis qui filent".
A quoi est du ce phénomène ?
Les semis qui filent sont dus à un décalage entre la température de la pièce dans laquelle se trouvent les plantes, et la quantité de lumière disponible.
Nos intérieurs sont chauffés aux alentours de 20 degrés, température qui correspond aux climat d’un mois de mai ou juin en extérieur. Les plantes reçoivent donc le signal qu’il est temps de grandir. Or les journées ne sont pas encore assez longues et la lumière naturelle disponible pas assez importante. Les plantes vont donc s’étendre exagérément pour trouver la lumière au détriment du système racinaire.
Une autre raison qui explique le filage est une trop grande densité de semis : trop serrés, la concurrence sera féroce pour trouver la lumière et les plantes vont avoir tendance à pousser exagérément pour aller chercher les précieux rayons de soleil. Il faut donc penser à bien espacer ses semis.
Comment y remédier ?
Il faut dès que la germination a eu lieu, placer les semis dans un endroit plus frais : en extérieur la journée, au bord d’une fenêtre dans une pièce non chauffée... afin que les plantes reçoivent un signal cohérent entre durée d’ensoleillement et température. Ainsi leur cycle sera cohérent et permettra à la plante de se developper à son rythme en attendant l’arrivée des beaux jours.
Est-ce rattrapable ?
La démarche se tente mais est fastidieuse et les résultats incertains. Si vous êtes encore dans les temps, le mieux est de refaire des semis en respectant les conseils donnés précédemment.
Vous pouvez sinon tenter de déterrer délicatement les semis filés et enterrer une grande partie de la tige qui va raciner et aider au développement normal de la plante.
Ci-joint un calendrier de semis. Celui-ci est donné pour un climat tempéré, correspondant bien à nos régions, mais peut varier en fonction des lieux où les semis seront effectués (surtout si la plantation se fait en pleine terre).