Un collectif qui s’engage pour le "changement"
La SAPN relève le défi de sauver les vergers de Charance
Plantés en 1984 par le Conservatoire Botanique de Gap-Charance, les vergers ont été abandonnés en 2004, par manque de moyens et surtout de volonté politique. En 2016 la SAPN, Société Alpine de Protection de la Nature, prend le pari de sauver les vergers véritable patrimoine botanique.
Ce sont plus de 4.000 arbres et 1.800 variétés de pommes, de poires et cognassiers qui étaient abandonnés dans d’épaisses broussailles comme si la municipalité et le Conservatoire Botanique National de Gap-Charance n’avaient pas conscience de la valeur de ce patrimoine.
Le travail à réaliser est impressionnant. Après un débroussaillage durant l’été 2016 il faudra tailler, progressivement ces arbres qui n’ont pas été entretenus depuis trop longtemps et faire tous les soins nécessaires à leur bon développement (dans le respect de la biodiversité comme le précise Jean-Luc Petit. « Je ne leur ai amené que des traitements naturels, de l’argile, un petit peu de cuivre, des huiles essentielles, de la propolis… »).
Objectif de la SAPN :
"Cette action contribuera à collectionner, greffer, perpétuer, identifier, relancer la mise en culture et la commercialisation de ces variétés anciennes par les arboriculteurs, mais aussi inciter les habitants à la plantation pour que la richesse de ces variétés traditionnelles ne se perde pas."